Une étude de la marque de préservatif américaine Trojan, révèle qu’un homme sur huit admet avoir déjà apporté des préservatifs à un enterrement, “juste au cas où”. Évidemment, protégez-vous, mais est-ce qu’on est sûrs de vouloir le faire après des funérailles ?
À voir aussi sur Konbini
Si cette étude paraît à première vue triviale, elle met en réalité le doigt sur un point plus intéressant. Le média britannique Metro, qui a mis en avant l’étude de Trojan, a aussi réalisé le portrait de Nicky Wake, une veuve dont le deuil de son mari avait étonnamment réveillé la libido.
Nicky Wake a décidé de partager son expérience, en créant un site axé sur l’accompagnement des personnes endeuillées vers la réinsertion sentimentale et sexuelle. Briseur de tabou, le site a récemment publié une enquête réalisée par Chapter 2 : “Widow’s Fire : Les vérités tacites de l’intimité sexuelle après le deuil“.
Le feu de la veuve
Widow’s fire, “feu de la veuve” en français, est le terme qui définit le désir sexuel après un deuil. Il est souvent considéré comme une étape naturelle du processus. D’après l’enquête de Chapter 2, trois veuf·ve·s sur cinq auraient ressenti ce “feu de la veuve” après le décès de leur partenaire.
58 % des interrogé·e·s auraient commencé à ressentir ces pulsions sexuelles dans les six mois qui ont suivi le décès. Bien que le désir soit là, ils attendraient en moyenne un an, trois mois et deux semaines pour perdre leur “virginité de veuf·ve”.
Les expérimentations sexuelles
Avancer sexuellement avec quelqu’un de nouveau peut être effrayant. Pourtant, l’étude de Chapter 2 révèle qu’après avoir vécu la mort d’un·e partenaire, 57 % des veuf·ve·s admettent avoir une libido plus élevée qu’avant et 56 % disent apprécier davantage les relations sexuelles.
Le plaisir personnel
En ce qui concerne le plaisir solitaire, seulement trois veuf·ve·s sur 10 ont déclaré avoir commencé à se masturber plus qu’avant la mort de leur partenaire. Les hommes sont d’ailleurs plus susceptibles que les femmes d’acheter leur tout premier sextoy pour la masturbation (54 % contre 40 %).
Chapter 2 cherche à briser les tabous sexuels et les stigmates entourant celles et ceux qui ont vécu la mort d’un·e partenaire. L’étude complète est disponible ici.