Ah, les CAPTCHA. Cet acronyme d’un terme interminable – “Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart” en anglais – désigne ces tests complètement aléatoires qui surgissent sur nos écrans. Des lettres et chiffres barrés aux images de feux tricolores, en passant par les points à relier, ils redoublent d’originalité pour vérifier que oui, nous sommes bien des humains. Même si, soyons honnêtes, ça va parfois un peu trop loin :
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Surtout quand, comme Discord, on fait appel à une intelligence artificielle générative qui invente des objets… qui n’existent pas :
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Mais au-delà de ces tests loufoques, les CAPTCHA sont parfois beaucoup plus simples et rapides : vous êtes déjà sûrement tombé·e· sur un message vous demandant simplement de cocher une case indiquant que vous n’êtes pas un robot, et avez découvert avec déception – ou soulagement ? – que vous n’aviez aucune énigme à résoudre. Comment le système parvient-il alors à vous différencier d’un vulgaire robot ?
En réalité, ce test d’apparence simpliste vous cache quelque chose. Ou plutôt, il se cache ailleurs. C’est ce qu’explique ABC iview :
Au fil du temps, constatant que même les humain·e·s galéraient à résoudre des tests de plus en plus complexes, tandis que l’IA y parvenait de mieux en mieux, Google a développé les reCAPTCHA, notamment la fameuse case à cocher.
“Le clic n’est pas le test”, explique ABC. “Le test survient avant le clic. Comme la façon dont ta souris se déplace vers la case. Google surveille ce genre de choses.” À l’avenir, ne vous vexez pas si un test reCAPTCHA ne vous propose pas de briller par votre intelligence hors pair : en réalité, dans ce cas, c’est la façon dont vous bougez votre curseur qui fera la différence avec un robot. Car ce dernier, contrairement à vous, se trahira par un déplacement de souris rectiligne ultra-suspect.
Ça va encore plus loin avec le reCAPTCHA Enterprise. Pour vérifier votre humanité, Google examine aussi votre historique de recherches, les sites que vous avez visités qui utilisent leurs services, bref, toutes vos interactions. Si les informations recueillies concordent avec celles d’un·e humain·e lambda, bravo, vous passez.
