C’est ballot. Il y a un mois, le 24 septembre dernier, une capsule contenant de précieux échantillons de l’astéroïde Bennu, récoltés lors de la mission spatiale OSIRIS-REx, a finalement atterri en plein désert de l’Utah. Une opportunité en or pour en savoir plus sur les composants de cet astéroïde vieux de 4,5 milliards d’années.
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Sauf que, petit problème : la tête de la capsule, surnommée TAGSAM (“Touch-and-Go Sample Acquisition Mechanism”), contenant des échantillons, est méticuleusement verrouillée. Si bien verrouillée que… même l’équipe responsable du projet n’arrive pas à l’ouvrir, rapporte Gizmodo. Il lui a fallu tirer le rabat de la capsule ou gratter avec une pince à épiler ou une cuillère pour récupérer ne serait-ce qu’une once de matière. Compliqué, donc.
Bon, pas de panique, ça ne l’a pas empêchée d’étudier les échantillons de roche et de poussière conservés en dehors de la tête de la capsule : dès le 11 octobre, la Nasa annonçait y avoir décelé une forte teneur en carbone et de l’eau. Mais pour analyser ce qui se cache dans TAGSAM, c’est une autre affaire. Un article de blog de la Nasa publié il y a quatre jours explique :
“Après plusieurs tentatives d’ouverture, l’équipe a découvert que 2 des 35 attaches de la tête TAGSAM ne pouvaient pas être retirées avec les outils actuellement approuvés pour être utilisés dans la boîte à gants OSIRIS-REx. L’équipe a travaillé pour développer et mettre en œuvre de nouvelles approches pour extraire le matériau à l’intérieur de la tête, tout en continuant à garder l’échantillon sûr et intact.”
En attendant de trouver la solution miracle, l’équipe a rangé la tête de l’appareil bien à l’abri dans un conteneur scellé par un joint étanche, lui-même contenu dans un sac en Téflon.