L’éternelle discorde entre les pro-chats et les pro-chiens n’est pas près de s’éteindre. Si vous avez toujours vécu avec un matou près de vous, prenez garde : cela pourrait augmenter les risques de développer de la schizophrénie. C’est en tout cas le constat d’une étude du centre de recherche psychiatrique du Maryland (MPRC) relayée par Gizmodo.
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Bon, concrètement, qu’est-ce qui a été prouvé ? Tout part d’un parasite, le Toxoplasma gondii, porté par les chats, rapporte l’étude intitulée Propriété d’un chat, troubles liés à la schizophrénie et expériences de type psychotique : revue systématique et méta-analyse. Publiée dans le Schizophrenia Bulletin le 2 décembre dernier, elle explique que ce Toxoplasma se niche d’abord chez les rongeurs. Il atteint leur cerveau et altère leur comportement, les rendant plus faibles et plus vulnérables. Évidemment, ils deviennent alors la proie rêvée pour nos chers matous, qui s’en régalent alors et l’ingèrent. En nous mordant ou nous exposant à leurs charmants étrons, les chats pourraient alors à leur tour nous infester. Mais les humains pourraient aussi risquer de l’attraper en mangeant une viande pas assez cuite, ou en buvant de l’eau contaminée.
Si, une fois hébergé par le corps humain, le parasite meurt, il laisse un petit souvenir – dont on se serait bien passé. Et selon 17 études différentes menées dans 11 pays sur une période de 44 ans, il y aurait effectivement une “association positive significative entre le fait d’avoir un chat et le risque accru de contracter des troubles liés à la schizophrénie”. Avoir un petit chat rend sans aucun doute la vie meilleure, mais doublerait ce risque de devenir schizophrène.
Bon, rassurez-vous, vous pourrez continuer les câlinous avec votre matou : selon l’Organisation mondiale la santé, 0,32 % de la population dans le monde serait atteinte de schizophrénie (soit 24 millions de personnes). Les risques restent donc limités.