“Mental d’acier” : comment Seb et ses twittos ont trollé les mascus en sueur de X/Twitter

Mieux vaut en rire qu’en pleurer. Si vous n’êtes pas sur X (Twitter), vous avez eu la chance d’éviter l’énième déluge sexiste déversé sur l’influenceuse Léna Mahfouf, accusée par tous les masculinistes fragiles de la plateforme de manquer de respect à son petit ami Seb (anciennement Seb la Frite) pour une simple vidéo postée sur ses réseaux sociaux, dans laquelle la jeune femme danse aux côtés du chanteur Matt Pokora.

Recréant une trend TikTok avec l’artiste à l’occasion du tournage d’un épisode de son podcast Canapé Six Places, l’influenceuse a vivement été critiquée pour s’être “rapprochée” d’un autre homme, preuve que du Moyen Âge au XXIe siècle, il n’y a encore parfois que quelques coupes au bol de différence. Les commentaires du type “Force à Seb” ou “Seb doit avoir un mental d’acier” ont commencé à fleurir çà et là, de quoi faire souffler pas mal de monde sur les réseaux.

Le mème, la réplique parfaite

Heureusement, Léna et Seb peuvent compter sur l’humour et le second degré de leurs twittos, qui ont détourné les commentaires négatifs et sexistes de ces détracteurs visiblement peu inspirés, et particulièrement la fameuse phrase “Seb doit avoir un mental d’acier” déclinée sur X/Twitter dans une multitude de versions toutes plus ingénieuses et tordantes les unes que les autres.

La réponse de Seb

Seb, le premier concerné de cette trend inattendue, semble même avoir pris part au débat, préférant lui aussi user d’humour pour s’exprimer face à l’affaire. Sa bio X/Twitter est aujourd’hui décorée d’un subtil “mental d’acier”, et même sa nouvelle vidéo YouTube largement attendue, à savoir une capsule documentaire de sa rencontre avec le légendaire explorateur Mike Horn, semble faire un pied de nez aux haters avec soin titre : “Le mental”.

Si on peut regretter le fait d’accorder de l’importance à ce genre de commentaires désobligeants (et totalement misogynes) et de donner indirectement du crédit aux phrases sexistes de ces haters d’Internet (ne la brandissant sous le ton de l’humour), il reste bon de voir ces mêmes haters pris à leur propre piège, devenant eux-mêmes les dindons d’une farce qui n’a longtemps fait rire qu’eux.