1 million de joueurs recensés ! C’est un des premiers chiffres officiels qu’a annoncés Ubisoft quelques heures après la mise en ligne de son jeu Assassin’s Creed : Shadows. En réalité, l’éditeur français avait déjà annoncé il y a quelques temps un nombre de précommandes élevé, au moins aussi haut que l’épisode Odyssey (2018), le deuxième plus gros succès de la franchise.
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Alors bien sûr, certains estiment que le faible nombre de joueurs actifs sur Steam cacherait quelque chose, oubliant au passage que le jeu existe sur Ubisoft Connect et que de nombreux joueurs l’ont sur PS5 et Xbox Series X. Toutefois, la mauvaise foi de quelques joueurs énervés par la sortie de Assassin’s Creed Shadows atteint quelques sommets.
Go woke, go rich
Assassin’s Creed Shadows cristallise énormément d’enjeux pour Ubisoft qui compte bien se refaire une santé financière après ses déboires socio-économiques et financiers de ces derniers mois. Toutefois, en plus des problèmes économiques, l’éditeur est aussi au cœur de “polémiques” alors qu’une (petite) partie des joueurs accuse le jeu de “forcer” les messages d’inclusivité et suppose (sans preuve) des directives contraignantes de la part de la direction d’Ubisoft.
Il n’en est rien car, a priori, les développeurs de Assassin’s Creed Shadows sont des gens normaux qui ne passent pas leur vie sur X à s’énerver de la couleur de peau ou de l’orientation sexuelle d’un personnage imaginaire de jeux vidéo. Toutefois, c’est plus dérangeant de savoir qu’Ubisoft est obligé de déployer une armée d’avocats et de soutien légal pour protéger ces mêmes développeurs qui se prennent des vagues de harcèlement de ces communautés haineuses.
Les (vrais) fans d’Assassin’s Creed sont aussi bien au courant que la franchise s’est toujours inspirée de l’histoire tout en prenant de grandes libertés. Certes, le focus sur le personnage de Yasuke, le “samouraï” noir, a choqué quelques petits flocons de neige sur Internet, les mêmes êtres sensibles qui étaient bien moins choqués par l’idée de représenter réellement la machine volante de Léonard de Vinci dans Assassin’s Creed II alors que cette dernière n’a jamais existé autrement qu’en plans – et encore moins volé.
A priori, les vrais joueurs de jeux vidéo aiment… les jeux vidéo. Ils sont déjà bien nombreux à avoir acquis le jeu et pourront donner leur propre avis sur le jeu sans se faire influencer par les trois énervés du fond.