Un nouveau seuil alarmant vient d’être franchi : les 12 Américains les plus riches concentrent ensemble une fortune dépassant les 2 000 milliards de dollars. Leur richesse collective a explosé de 1 400 milliards (+242 %) depuis 2020, accentuant encore l’influence de ce petit cercle sur l’économie, la politique et l’environnement.
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Pour info, écrit entièrement, cette somme fait 2 000 000 000 000 de dollars.
Parmi les grands “gagnants”, on peut citer le cofondateur et PDG de Nvidia Jensen Huang qui fait son entrée dans ce cercle très fermé et remplaçant ainsi Alice Walton – l’héritière de Walmart. La fortune de Huang est passée de 4,7 milliards à 122,4 milliards de dollars en seulement quatre ans (+2 504 %). Le succès de son entreprise Nvidia s’explique par la demande massive de semi-conducteurs, des composants essentiels pour l’intelligence artificielle (IA), un marché lui-même en pleine effervescence.
Si l’IA représente une opportunité économique colossale, elle pèse lourd sur l’environnement. Les centres de données nécessaires pour alimenter cette technologie consomment une énergie énorme, souvent issue des énergies fossiles, freinant la transition verte. Chacun des 12 milliardaires investit massivement dans ce secteur, contribuant à une empreinte carbone qui s’aggrave.
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Et cet argent a bel et bien une odeur car certains n’hésitent pas à utiliser cette richesse pour orienter le débat public. Elon Musk, soutien affiché de Donald Trump, aurait investi 200 millions dans sa campagne, tandis que Jeff Bezos, propriétaire du Washington Post, protège les intérêts d’Amazon en évitant au journal de prendre position politiquement.
Cette concentration extrême de richesse nourrit les inégalités, accélère les transferts financiers des classes populaires vers les élites, et ralentit les efforts pour contrer la crise climatique. Une dérive préoccupante pour l’avenir de la démocratie et de la planète.
