Ces derniers jours ont été mouvementés pour Elsa Bois, qui est visée par de nombreuses personnes sur X/Twitter. La danseuse est accusée d’adultère avec Michou, son compagnon. Les extraits qui appuient cette théorie pourraient faire penser à de la tromperie, mais ce sont de courts extraits, sortis de leur contexte, pris sur Twitch et montés pour manipuler les foules.
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C’est devenu une passion pour certaines personnes de s’en donner à cœur joie pour critiquer les femmes sur X/Twitter pour quelques likes. Être incel sur Internet, ce n’est pas nouveau, et la tendance masculiniste existe depuis la nuit des temps. Mais depuis qu’Elon Musk a annoncé monétiser sa plateforme, c’est devenu la foire aux avis pseudo-subversifs pour espérer gratter quelques euros d’Elon. Plus les tweets sont clivants, plus il y a d’interactions, ce qui rend ces posts beaucoup plus lucratifs.
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Donc forcément, quand c’est Michou et Elsa, un des couples les plus exposés dans les hautes sphères de “l’influence” en France, les twittos spécialisés dans l’élevage d’interactions y voient une véritable poule aux œufs d’or. Au-delà de ça, le véritable problème, c’est que c’est encore une femme qui prend les foudres d’un réseau social.
Tout ça ?
Sur Internet, une sous-culture inquiétante s’est développée : celle des incels, pour “célibataires involontaires”. Ce groupe, principalement composé de jeunes hommes frustrés, accuse les femmes de leur solitude. Ils échangent leurs griefs sur des forums anonymes, alimentant un cycle de ressentiment et de haine. Leur discours, pavé d’une profonde misogynie, est souvent camouflé derrière un sentiment d’injustice personnelle. Pour être plus clair, ces gens ont simplement la haine des femmes pour strictement aucune raison.
Ces communautés prospèrent dans l’ombre, souvent ignorées du grand public. Pourtant, elles ont un impact bien réel. Le harcèlement en ligne contre les femmes, déjà massif, est amplifié par ce type de comportement. Certaines femmes cessent de s’exprimer par peur d’être attaquées. D’autres subissent un stress constant. Des carrières ou des vies entières sont affectées, surtout pour les influenceuses qui osent de moins en moins lancer leurs projets.
Il est temps de poser des limites. Laisser les femmes tranquilles sur Internet n’est pas seulement une question de courtoisie, ça devrait être une urgence. C’est essentiel pour que cet espace commun qu’est Internet, et particulièrement X/Twitter, reste un lieu où tout le monde, indépendamment de son genre, puisse participer, partager, exister. N’oublions pas : même si quelqu’un a plus d’une centaine de milliers d’abonnés, il y a un humain qui lit tout ce qui se dit sur elle.