Ce samedi 9 septembre, se tiendra la deuxième édition du GP Explorer, course de F4 organisée par le youtubeur Squeezie et qui rassemble 24 personnalités d’Internet ainsi que les deux rappeurs SCH et Soso Maness. Mais si le programme s’annonce d’ores et déjà chargé pour la journée du samedi (concerts, animations, parade, etc.), comment se présente la compétition en elle-même ?
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Pour rappel, 12 écuries de deux pilotes chacune s’affrontent sur la piste. Si le premier à passer la ligne d’arrivée est désigné grand vainqueur, il y a également une coupe pour la meilleure écurie, celle dont les deux pilotes auraient fait la meilleure performance en combiné.
On vous résume.
Courses qualificatives
Qui part en premier, la fameuse “pole position” ? Eh bien tout cela se décide avant la course finale durant les phases de qualification – qui commencent aux alentours de 14 heures.
- D’abord la Q1 qui se fait en deux fois avec les pilotes divisés en deux groupes de 12.
- Des 24, on garde les 16 meilleurs chronos, les huit derniers ont donc déjà leur position (de 17e à 24e).
- Les 16 premiers de la Q1 partent s’affronter en Q2.
- On garde les 10 meilleurs chronos de la Q2, les six autres se partagent les places de 11e à 16e.
- Les 10 meilleurs de la Q2 s’affrontent une dernière fois en Q3. À la fin, leur position indique leur position de départ pour la course finale, de la première à la dixième place.
Format de la course
Après la traditionnelle “parade des pilotes” (et de nombreuses surprises), le départ de la course sera lancé aux alentours de 19 heures.
Reprenant plus ou moins les règles de la course dite “Sprint” (sans arrêt au stand), la course du GP Explorer possède tout de même quelques particularités. Déjà, tous les départs se feront lancés et non à l’arrêt. Les 24 pilotent passent un premier tour de “chauffe” derrière une security car, sans avoir le droit de se doubler, gardant donc leur position obtenue en qualification.
Une fois ce premier tour effectué (et si tout s’est bien passé), la security car quitte la piste et c’est le début de la course !
Pas un nombre de tours défini
Contrairement à l’année dernière, où la course s’était faite en 15 tours, il a été cette fois décidé que ce serait une règle du “30 minutes + 1 tour”. C’est-à-dire qu’une fois que le chrono a dépassé 30 minutes, il ne reste plus qu’un tour à effectuer – en plus du tour en cours.
Exemple : le chronomètre global passe les 30 minutes, Pierre de Vilebrequin est en tête, 100 mètres avant la ligne. Il finit son tour (à 30 minutes et quelques), il ne lui reste donc qu’un tour avant de finir la course. Idem pour les 23 pilotes derrière qui finissent le tour en cours et entament leur dernier tour respectif.
Pour le reste, c’est une course normale : lorsque les pilotes passent la ligne, ils obtiennent leurs résultats, avec des points attribués selon leur place. Les points additionnés des deux pilotes d’une même équipe permettent également de définir l’écurie gagnante de la course. En cas d’abandon (crash, bac, etc.) de pilotes, ils ne marquent aucun point.
(N.B. : À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’organisateur n’a pas encore défini précisément le barème de points et n’a pas précisé s’il y aurait des points bonus pour le “meilleur tour”.)
Drapeaux, quèsaco ?
Comme en sport automobile, des commissaires-priseurs seront présents tout le long du circuit pour informer les pilotes de potentiels dangers.
Le drapeau le plus fréquent est le jaune et indique un souci sur un pilote ou sur l’asphalte. Tant que le drapeau est jaune, les pilotes ne peuvent pas se doubler et doivent respecter leur position – une safety car peut être présente devant le premier.
Lorsque le drapeau vert s’affiche, la course reprend normalement.
Si le drapeau rouge est agité, cela signifie un problème majeur, la course est arrêtée.