Quand le Vision Pro d’Apple est sorti aux États-Unis en février, on a vu les réseaux devenir complètement fous face à cet étrange objet technologique. Toujours disponible uniquement outre-Atlantique, il pourrait peut-être enfin débarquer en Europe d’ici la fin de cet été, plus d’un an après son annonce aux États-Unis. On se souvient notamment des gens qui ont volontairement forcé le trait en faisant croire qu’ils utilisaient le Vision Pro à bord d’une Tesla autonome, comme pour illustrer le (triste) futur auquel l’humanité devrait s’attendre.
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Eh bien, en 2024, Apple et Tesla ne sont pas au top de leur forme. Du côté du Vision Pro, d’après un rapport de Bloomberg, personne ne souhaiterait réserver les démos proposées en magasins, des employés d’Apple ont déclaré que les ventes étaient passées de “quelques unités par jour à seulement une poignée par semaine”. Les utilisateurs actuels découvrent, eux, un objet certes assez efficace mais qui n’a que peu de choses à proposer à part regarder des films et travailler sur un écran déporté sur sa tête.
Pire encore, des consommateurs se sont plaints de maux de tête et même d’éclatements de vaisseaux sanguins jusqu’à avoir un œil au beurre noir du fait du poids trop important de l’appareil porté sur une durée trop prolongée. Le prix de 3 500 dollars en pleine crise inflationniste est également un sacré frein. On a ainsi pu remarquer beaucoup de phénomènes de groupes qui ramènent les Vision Pro en magasin pour se faire rembourser.
Malgré une excitation de lancement, le marché de la VR est encore trop peu développé pour qu’il puisse déjà accueillir sa version “de luxe” – qui ne l’est même pas tant que ça.
Et côté Tesla, alors ? Eh bien, comme l’a rapporté encore une fois Bloomberg, plus tôt ce mois-ci, la société montre des signes de faiblesse annonçant les plus faibles bénéfices depuis six ans encaissant au passage une chute des actions Tesla de plus de 40 % depuis le début de l’année. L’entreprise a également licencié plus de 14 000 employés la semaine dernière, et cela pourrait monter jusqu’à 20 % de ses effectifs mondiaux. De son côté, le PDG Elon Musk a coupé court au projet de prochain véhicule électrique abordable, le soi-disant Model 2 000 à 25 000 dollars, un projet sur lequel beaucoup d’espoirs reposaient. À la place, le milliardaire fantasque veut se concentrer sur un projet de taxi autonome…