D’après une étude, les enfants du milieu seraient de meilleures personnes que leurs frères et sœurs

D’après une étude, les enfants du milieu seraient de meilleures personnes que leurs frères et sœurs

Image :

©Malcolm

photo de profil

Par Konbini

Publié

Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier.

Les enfants du milieu ne le savent que trop bien : être au milieu, c’est jamais évident. L’aura du premier né vous fait de l’ombre, et le troisième enfant absorbe tout l’amour et l’affection des parents. Au final, il ne reste rien à l’enfant du milieu, sinon un talent pour la discrétion, un peu de créativité et des trombones pour Noël. Mais les temps changent et enfin la vérité est rétablie : une étude prouverait que les enfants du milieu sont des personnes aussi merveilleuses que bienveillantes, bien plus que leurs frères et sœurs.

À voir aussi sur Konbini

Repérée par Indy100, l’étude sort de la National Academy of Sciences (NAS), et a été conduite par des psychologues de la Brock University sur plus de 700 000 personnes en ligne parlant anglais à travers le monde. Elle se nomme “Différences de personnalités entre les ordres de naissance et la taille des fratries” et utilise le procédé HEXACO Personality Inventory, qui se focalise sur six facettes de la personnalité : honnêteté-humilité, émotivité, extraversion, bienveillance, conscience, et ouverture aux expériences. Les données ont ensuite été analysées en fonction de la place des personnes dans leur fratrie ainsi que la taille de la famille.

Ces recherches montreraient que les enfants du milieu font davantage preuve d’humilité, d’honnêteté. D’après le journal de la NAS, ces personnes sont “moins enclines à manipuler les autres, enfreindre les règles et sont moins attirées par le luxe et le statut social élevé”. Idem pour la bienveillance, où les enfants du milieu inscrivent les meilleurs scores : “Ils pardonnent plus facilement à ceux qui les ont blessés, jugent moins les autres, sont davantage prêts à faire des compromis, et contrôlent mieux leur tempérament.” Les enfants de famille nombreuse rempliraient aussi ces mêmes critères. 

Est-ce que le monde n’irait pas mieux si on était tous des enfants du milieu ? À vous de juger.