Ça y est, c’est écrit noir sur blanc : on pourra bien jouer à Call of Duty sur console Nintendo – potentiellement la Switch. Brad Smith, président de Microsoft, a officialisé la bonne nouvelle hier matin sur Twitter :
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“Microsoft et Nintendo ont maintenant négocié et signé un accord contractuel juridique de 10 ans pour apporter Call of Duty aux joueurs Nintendo”, déclare le communiqué joint à son tweet. Détail qui a son importance : l’annonce précise que ce portage sur console Nintendo aura lieu en même temps que sur consoles Xbox et PlayStation, “avec une parité totale des fonctionnalités et du contenu.”
L’hypothèse d’un portage sur Switch dont on vous parlait il y a quelques mois semble donc se concrétiser, même si aucune console particulière n’a pour l’instant été évoquée. Certain·e·s jugent insuffisantes les caractéristiques de la 3e console la plus vendue de tous les temps, et y voient donc l’arrivée prochaine d’une éventuelle successeure à la Switch.
Cette bonne nouvelle intervient en attente de la validation du rachat d’Activision Blizzard King par Microsoft… et ne devrait pas venir seule. Car Brad Smith complète lui-même le communiqué d’un prometteur : “Ce n’est qu’une partie de notre engagement à proposer des jeux Xbox et des titres Activision comme Call of Duty à plus de joueurs sur plus de plateformes.”
Plus tard dans la journée, le président du géant de Redmond s’est également réjoui d’un accord avec la plateforme Nvidia et son service de cloud gaming GeForce Now. “Nous allons apporter Call of Duty à 150 millions de nouveaux appareils”, tweete-t-il ensuite. Ce partenariat avec Nvidia permettrait en effet de jouer au FPS directement sur Chromebook, iOS ou Android :
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La bataille pour le rachat d’Activision Blizzard n’est pas terminée pour autant ; il faudra attendre avril 2023 pour connaître l’avis de la Commission européenne à ce sujet. Côté outre-Atlantique, la FTC – régulateur du commerce américain – a lancé des poursuites contre Microsoft en janvier dernier, rappelle Ars Technica.
Le CMA, chargé de la régulation de la concurrence au Royaume-Uni, a également exprimé son désaccord face à l’éventuel accord. De son côté, Brad Smith a justement expliqué lors d’une conférence de presse à Bruxelles ne jamais avoir eu l’intention de “dépenser 69 milliards de dollars pour acquérir des titres comme Call of Duty et les rendre moins accessibles aux gens.”