Un art rentable pour un marché qui divise
“Kissing Coppers” n’est que l’un des travaux des Banksy vendus hier. Le “Bandaged Heart Balloon” et “Crazy Horse Car Door”, créés durant la résidence de Banksy à New York l’année dernière, faisaient aussi partie des œuvres mises à prix. La vente incluait également plus d’une cinquantaine de travaux liés au street-art, incluant un dessin de Jean-Michel Basquiat (vendu 130.000 euros) et une aquarelle de Keith Haring, “Roger In The Flowers”.
Après la vente, le directeur de la chambre Fine Art Auctions de Miami, Frederic Thut, n’a pas caché son enthousiasme quant au potentiel commercial du street-art :
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Les jeunes veulent un message, un dialogue et un moyen de s’exprimer. Le potentiel de ce marché est incroyable, j’étais présent à la première vente de pop-art, et c’était exactement les mêmes gens qui venaient de nulle part et qui achetaient immédiatement.
Cependant, certains critiques restent circonspects quant à l’intérêt d’extraire des œuvres de leur contexte originel. RJ Rushmore, du blog Vandalog, écrit ainsi :
Les gens qui achètent ces trucs en les arrachant des murs et en les mettant chez eux ne se rendent pas compte qu’ils n’ont qu’une pièce du puzzle.