Green Montana est un rappeur belge. Il a sorti cinq sons entre 2018 et 2019 qui ont commencé à l’installer petit à petit dans le game. De quoi attirer l’attention de Booba, qui l’a signé sur son label 92i Records.
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Mais avant de se voir parrainé par le Duc, Green Montana a d’abord été découvert par Isha, rappeur belge également, qui a tout de suite flairé le très fort potentiel de son cadet. Il paraît qu’il aurait d’ailleurs été pas loin de poser sur son projet La Vie augmente, vol. 2.
Toujours est-il que ce jeune rappeur originaire de Liège avance sereinement. Son dernier son, “Risques”, est un extrait de son premier album qui devrait arriver début 2020. Ce projet s’appellera Alaska. On y retrouve ce qui fait son ADN : un flow très entraînant et mélodieux où l’on découvre des paroles sincères aux teintes mélancoliques. Quoi qu’il en soit, Green dégage une poésie qui rafraîchit le rap game. Tendez l’oreille, avant quelques questions-réponses de présentation plus bas.
Konbini / Qui es-tu ?
Green Montana.
Où et quand es-tu né ?
Verviers, en Belgique, juin 1993.
Quand et comment as-tu commencé la musique ?
Il y a quelques années maintenant, en enregistrant avec le logiciel Audacity dans ma chambre.
Qu’est-ce que tu faisais avant ?
Stupéfiants.
Quelles sont tes influences musicales ?
J’écoute surtout du rap US. Un peu de dance hall, d’afrobeats et de pop rock aussi.
Comment tu décrirais ton univers artistique ?
Trap mélodieuse, cloud rap, rap alternatif
On te présente souvent comme “le nouveau protégé de Booba”. Quels liens as-tu avec lui ? Comment t’aide-t-il ?
Il m’apporte beaucoup de conseils, que ça soit musicalement ou dans l’image. Il est hyper carré.
Tu es signé sur quel label ?
92i, Universal Music.
“Pe-ra c’est de la de-mer sur ma vie, oh” (Amsterdam, 2018). Ça a changé, on imagine ?
Oui, mais en vrai pas vraiment parce que le rap, quand ça commence à monter, ça crée d’autres problèmes.
Cette semaine paraît “Risques”, tu peux nous en dire plus sur ce morceau ?
“Risques” est le 2e extrait du projet “Alaska”. C’est un morceau produit par Dany Synthé. On l’a enregistré à Bruxelles, Dany était venu pour une session. On a bien accroché tous les deux, d’ailleurs on a fait d’autres morceaux ensemble.
Comment s’est passé le tournage ?
Très bien, c’était le feu, on connaît bien l’équipe de prod’, Maky, le réalisateur, a signé mes deux clips précédents. C’était en Tunisie, dans le désert, il y avait un air de vacances.
Quelle place accordes-tu à ce qui accompagne un morceau (clip, communication, etc.) ? Ce travail annexe t’intéresse-t-il ?
J’y accorde beaucoup d’importance. Aujourd’hui, la musique, l’image et la promo sont quasiment au même niveau. Mais moi ce qui m’importe surtout, c’est de faire de la bonne musique.
Ta collaboration de rêve ?
Drake.
Quelles seraient les meilleures conditions pour écouter ta musique ?
La nuit avec un pilon. Au volant, seul ou accompagné, tu sais au moment où il y a un petit silence.
Si tu devais convaincre les gens d’écouter ta musique, tu leur dirais quoi ?
“Alaska”, l’album qui arrive, va changer le cours du game.
Tes futures ambitions ? Peut-on espérer voir un projet voir le jour en 2020 ?
Oui, “Alaska”. Un album. C’est prêt. On est prêt.
Le mot de la fin ?
N’oubliez pas de cliquer sur “Risques”, la suite c’est bientôt.