Un hit puissant que le chanteur français nous envoie droit dans le cœur.
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La soul aérienne d’Adam Naas nous frappait de caresses il y a un peu moins d’un an, avec un premier titre, “Fading Away”. Les présentations faites, le chanteur français de 24 ans, jusqu’alors inconnu et autodidacte, embrayait avec un premier EP de quatre titres.
Le cœur au chevet d’un amour achevé, le jeune espoir de la pop française revient aujourd’hui pour nous présenter son nouveau single : “Please, Come Back to Me”. Un bijou brillant de nostalgie, et sombre de mélancolie. Le titre, que vous pouvez écouter dès à présent sur la Konbini Radio, est directement accompagné d’un clip qui nous accroche au fil des saisons. Un tableau de nature vivante, réalisé en six temps deux mouvements par Olivier Bayu Gandrille.
Et qui de mieux qu’Adam Naas pour vous parler de tout cela, à travers quelques mots à retrouver au bas de la vidéo, exclusivement sur Konbini ?
La parole à Adam Naas :
“Please, Come Back to Me”
“La virgule est importante. Je ne sais pas pourquoi mais elle l’est.
Je ne sais pas si tu t’es déjà fait larguer (cool pour toi en passant) mais, quand ça t’arrive, t’es dans un trou noir immense et surtout, tu ne veux pas comprendre que la personne que tu aimes encore ne t’aime plus, qu’elle ne ressent plus ce que tu ressens. C’est impensable. Tu te bats. Tu supplies, tu te ridiculises. Ça ne marche pas. Alors tu te dis que c’est de ta faute. Puis de sa faute. Et puis tu te rends compte que c’est de la faute de personne, c’est juste la magie qui est partie. J’imagine que c’est ça l’histoire de cette chanson.”
Le clip
“On a piqué la 106 d’une pote. On l’aime bien cette 106. J’ai cru qu’elle allait nous lâcher à plusieurs reprises. Elle est mignonne. Du coup, on l’a mise dans le clip. Pour lui rendre hommage. On est parti à quatre, entre bros. Olivier, Simon, Louis et moi. Je voulais tourner ce clip tout seul à l’origine, mais Oli’ avait poussé mon idée originale, il m’avait inspiré. Et puis on est tout le temps ensemble dans la vie, alors tourner ce clip ensemble était une évidence.
“C’est tellement bien d’être perdu, tu peux aller n’importe où.”
Je voulais des falaises, des nuages, de l’eau. Le Voyageur contemplant une mer de nuages de Friedrich. Je voulais me sentir insignifiant, perdu et désorienté. On est allé à Yport. Entre Fécamp et Étretat. C’était parfait. On peut imaginer beaucoup de choses dans ce clip. Olivier a inséré plusieurs idées de mouvements. Un contraste zoom arrière central et zoom avant périphérique qui souligne la contradiction des émotions et des pensées liée à la rupture. Des algues qui chantent sur les côtés, écho de toutes ces âmes qui se sont perdues dans la tristesse d’une rupture.
On peut l’interpréter de tellement de façons ce clip. Ça me suffit. On peut dire aussi que ce clip est moche et inutile, ça me suffit aussi.”
2017
“Je ne sais pas ce qu’il va se passer pour 2017, je suis perdu dans la stratégie. C’est tellement bien d’être perdu, tu peux aller n’importe où. Du coup, je vais essayer d’aller n’importe où. Je verrai sur le moment. On va jouer un peu partout avec Chris et Louis (mes deux potes sur scène), alors on est super excités. Ça nous suffit. J’espère juste que je pourrai bientôt jouer au nouveau Zelda sur Nintendo Switch, pour l’instant.”