C’est pas nous qui le disons, mais des chiffres qui parlent d’eux-mêmes !
À voir aussi sur Konbini
Bon, on ne va pas se mentir. Nous n’avons aucune leçon à donner, car nous sommes les premiers à perdre des heures agglutinés à nos écrans. Néanmoins, l’information rapportée dans cet article de Slate est intéressante et interroge. Tout part d’un article de Quartz sobrement intitulé “Avec le temps que vous passez sur les réseaux sociaux chaque année, vous pourriez lire 200 livres”, qui, il est vrai, ressemble aux papiers cuculs de type “ma vie a été chamboulée par cette expérience, vous pouvez aussi le faire“, mais bon.
L’auteur de l’article de Quartz, Charles Chu, raconte être tombé un jour sur une citation du milliardaire Warren Buffett expliquant que lire 500 pages par jour l’avait aidé à réussir. Après quelques doutes, l’homme a donc mis à exécution le plan de se plonger le plus possible dans les bouquins. Il raconte avoir ainsi dévoré pas moins de 400 œuvres en deux ans.
Derrière les conseils un peu mielleux du papier, on trouve quelques données intéressantes. On y apprend qu’un Américain lit en moyenne entre 200 et 400 mots par minute et qu’un livre non-fictionnel fait en moyenne 50 000 mots. Le calcul est alors vite fait : 200 livres x 50 000 mots = 10 millions de mots. 10 millions de mots / 400 mots par minutes = 25 000 minutes, soit 417 heures environ. Morale : il vous faudrait environ 417 heures pour digérer 200 livres par an.
Cela vous semble énorme ? Selon le même article, un Américain passe en moyenne sur une année 608 heures sur les réseaux sociaux et 1 642 devant un écran de télévision. Ouch. Alors certes, certains diront que le temps passé sur Facebook et Twitter sert en grande partie à lire des article en ligne, et d’autres que ce que l’on regarde à la télévision concerne aussi des films et des séries — de la culture utile, on est d’accord.
Mais voilà, le calcul est assez simple : si vous vous accordez une heure quinze de lecture par jour, mettant un peu de côté vos divers écrans, alors vous pourriez atteindre ce fameux stade des 200 livres par an. Ça se tente, vous en conviendrez.