C’est dans un Biarritz vidé de ses touristes que le G7 vient de s’achever. En marge des discussions sur des sujets brûlants (Amazonie, Iran, situation en Ukraine, réchauffement climatique…), les différents chefs d’État ont également eu l’occasion de se restaurer avec une cuisine 100 % basque, dans le phare de la ville.
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Un menu cuisiné à quatre mains par Guillaume Gomez, le chef des cuisines de l’Élysée, et Cédric Béchade, “enfant de la région” et chef de l’Auberge basque (Saint-Pée-sur-Nivelle). Un repas sur lequel les chefs planchent depuis près de deux mois, le temps de prendre en compte “les allergies, les contraintes alimentaires, les préférences… S’il y a de la viande rouge, on prépare aussi une assiette végétarienne”, a expliqué l’intendant-adjoint de l’Élysée à Franceinfo.
Piperade et marmitako
Au programme : une “piperade contemporaine”, plat signature de Cédric Béchade réalisé à partir de tomates, d’oignons, de poivrons, d’œuf et de piment d’Espelette. À suivre, un marmitako, un ragoût traditionnel du Pays basque au thon rouge de ligne, pêché dans les eaux de Saint-Jean-de-Luz.
Enfin, un plateau de fromages de la région et un gâteau basque, également typique de la région.
Terre et mer
Les produits basques ont été mis à l’honneur tout au long du sommet par d’autres chefs de la région, précise BFMTV. Andrée Rosier, Michel Guérard ou encore les frères Ibarboure ont ainsi été invités à cuisiner lors du rassemblement.
“Nous avons la chance au Pays basque d’avoir l’océan et la montagne, donc nous avons un large choix de produits, à la fois de la terre et de la mer. Chaque chef apportera son produit, son plat signature, issu du pays basque”, a déclaré Andrée Rosier.
Gastronomie diplomatique
L’intendant-ajdoint de l’Élysée a, par ailleurs, insisté sur le rôle primordial de la gastronomie dans la diplomatie : “La gastronomie a toujours fait partie de la diplomatie, c’est de la gastronomie diplomatique.”
“Nous sommes là pour faire en sorte que ce soit un moment agréable autour d’une bonne table avec des vins agréables locaux, de faire en sorte que ce moment permette peut-être de déverrouiller quelques petites tensions. C’est le but de la gastronomie : comme pour un couple, autour d’une table on arrive à régler des problèmes.”