Robert Pattinson est une personne étonnante. Dans son dernier portrait, qui lui a valu la précieuse une de la version américaine de GQ, le comédien s’est confié sur son confinement dans un appartement en Angleterre, sa préparation au rôle de Batman… et sur son drôle de régime alimentaire.
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“Je me fais essentiellement des repas pour Batman. Merci Seigneur. Je ne sais pas ce que je ferais d’autre sinon. Mais je peux survivre. Je vais avoir des flocons d’avoine avec de la poudre de protéines à la saveur vanille à mettre dessus. Et j’ai simplement à mélanger, c’est super facile. Je mange beaucoup de conserves. Je mets littéralement du Tabasco sur ma boîte de thon et je le mange.”
Aussi, il ne passe pas moins d’un tiers de l’article à parler de sa relation avec les pâtes – 1 414 mots sur 3 886 mots, précisément. Entre autres élucubrations, Robert Pattinson élabore une théorie et exprime le désir de leur offrir une “légitimité fast-food” comme peuvent en bénéficier les burgers ou la pizza. S’ensuit une scène que le journaliste Zach Baron, auteur du portrait, n’est pas près d’oublier.
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À l’autre bout de l’appel FaceTime, Robert Pattinson s’attelle à créer un prototype de pâtes d’un nouveau genre, appelées Piccolini Cuscino (“petit coussin” en italien). Un plat de pâtes qui, comme un burger ou une part de pizza, pourrait tenir dans une main. “Très bien, donc évidemment, d’abord, tu dois faire cuire les pâtes au micro-ondes”, commence-t-il, en versant des pennes sèches dans un bol de céréales, en les couvrant d’eau et en les plaçant au micro-ondes pendant huit minutes. Une technique apprise sur YouTube et qu’il reconnaît, quelques lignes plus tard, “assez révoltante”.
Le reste de la recette est relativement chaotique. L’auteur peine à suivre les pensées et gestes furtifs de l’acteur. Une chose est sûre : la préparation implique des cornflakes, une “sauce rouge”, de la chapelure et du fromage industriel en tranches. Il y a également eu une explosion que Robert Pattinson nie d’abord, puis promet qu’elle ne provient pas du micro-ondes. Zach Baron, lui, n’a aucun doute : il s’agit bien du micro-ondes.
Le rendu est fidèle à ce que nous a inspiré la recette : incertain. Mais, n’en déplaise aux détracteurs, Robert Pattinson a un plan : commercialiser ces pâtes “version fast-food” et faire un carton avec. Lui, en tout cas, en est persuadé : cela fonctionnera.