Le véganisme est possible à tous les âges de la vie, selon la plus grande association de nutritionnistes des Etats-Unis.
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Depuis 1987, l’Academy of Nutrition and Dietetics vante fréquemment les mérites des régimes végétariens et végans sur le sol américain. Pourquoi pas, après tout ? Dans un pays où près de 40 % de la population est obèse, conseiller aux gens de manger des légumes semble être tout ce qu’il y a de plus cohérent. Mais pour les détracteurs de ce mode de vie sans exploitation animale, difficile de concevoir qu’il puisse être imposé à des bébés.
Et pourtant, la plus grande association de nutritionnistes des Etats-Unis indique dans un rapport publié il y a quelques jours et relayé par Libération, qu’un bébé végan peut être un bébé en bonne santé. Les chercheurs estiment en effet que le végétarisme et le véganisme sont “appropriés à tous les âges de la vie, comprenant la grossesse, l’allaitement, le stade nourrisson, l’enfance, l’adolescence, le troisième âge, ainsi que pour les sportifs”.
Les bienfaits plus forts que les potentielles carences
D’un côté, le rapport admet qu’une alimentation végétale peut être la source de carences mais celles-ci seraient moindres à côté de leurs bienfaits. Manger végan limiterait les risques d’hypertension, de surpoids, de cholestérol et de diabète tout en étant eco-friendly. Et ces avantages compenseraient les manques en zinc, en calcium ou en vitamines B12.
D’autant plus qu’ils considèrent que ces manques peuvent très bien être comblés avec des fausses viandes et des protéines végétales comme le tempeh, les algues, le soja ou encore les légumineuses. L’essentiel étant de surveiller scrupuleusement les carences en question.
Par le passé, beaucoup d’études s’étaient efforcées de démontrer que le régime végan appliqué aux enfants pouvait être la cause de séquelles irréversibles dues à l’absence de produits animaux. À l’image de l’Italie, où un projet de loi proposait d’envoyer les parents végans en prison.