La troisième saison de la série documentaire culinaire s’intéresse cette fois aux chefs du continent américain.
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Le premier épisode s’ouvre sur le chef péruvien Virgilio Martínez qui va cueillir des patates douces avec leurs feuilles chez sa productrice dans les environs de Lima. Après avoir cuisiné des années à l’étranger, le jeune chef veut faire honneur aux traditions et à la terre péruvienne. Son histoire est la première racontée par la nouvelle et troisième saison de la série d’Arte, Le bonheur est dans l’assiette. Après s’être intéressée à l’Europe, la série part cette fois direction les Amériques — oui, au pluriel —, de l’Alaska à l’Uruguay en passant par les États-Unis, le Brésil ou encore la Colombie.
Le bonheur est dans l’assiette explore aussi bien le travail d’un cuisinier que ses inspirations, sa terre, les producteurs avec lesquels il travaille, sans oublier ses racines. Cela offre des scènes précieuses de rencontres et de découvertes. Virgilio Martínez explique ainsi que sa cuisine est “une quête d’identité”, à l’image de son plat représentatif des Andes, dans lequel on trouve des graines et du bétail : des quinoa de différentes couleurs, du bœuf cuit à basse température et du lait infusé aux herbes des Andes.
Le point commun de tous ces chefs : ils se questionnent sur leur territoire
“L’idée est d’aller explorer un peu ce nouveau monde, qui intègre des traditions culinaires très anciennes et des explorations culinaires qui sont plus modernes. Des chefs qui sont beaucoup liés à leur environnement, leur pays, leur région”, explique Camille Labro au site Alimentation générale.
Pendant deux semaines, dix épisodes de 26 minutes seront diffusés sur Arte à 17 h 45. Le deuxième épisode passera mardi soir et racontera l’histoire d’Eric Werner, un chef américain passé de Brooklyn au Mexique.