Lady Penguin est l’influenceuse culinaire, spécialisée dans les alcools et le vin, la plus connue de Chine. Depuis plusieurs années, elle a même réussi à bâtir un petit empire autour de son influence, après son retour des États-Unis où elle a effectué ses études. Mais les choses semblent être en train de tourner au vinaigre pour Wang Shenghan.
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Cette dernière vient d’être reconnue coupable de “diffamation” par un tribunal chinois. Depuis quelques mois, l’influenceuse, qui a débuté par ses contenus sur le vin, s’est mise à investir le marché des boissons faiblement alcoolisées. Pour asseoir sa petite entreprise, elle se serait livrée à une campagne de diffamation, mobilisant les employés, y compris le chef du service des ressources humaines, pour laisser des avis préjudiciables sur les produits des concurrents.
Le verdict du tribunal, publié au début du mois de juillet dernier, montre “jusqu’où une entreprise est prête à aller pour prendre une longueur d’avance sur le marché acharné et en pleine expansion des boissons à faible teneur en alcool”. Cette décision donne ainsi raison à Luoyin, l’entreprise visée par les avis frauduleux, et condamne Lady Penguin à “supprimer tous les commentaires négatifs publiés par le personnel de son entreprise sur les produits de Luoyin” et à “présenter des excuses à Luoyin dans les dix jours suivant le verdict”.
Ces dernières devaient être affichées sur la page d’accueil de la boutique de Lady Penguin sur Tmall.com, l’une des plus grandes plateformes de vente au détail en ligne du pays, pendant trois jours consécutifs.
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En 2021, Lady Penguin aurait vendu près de 8 millions de bouteilles par l’intermédiaire de ses plateformes promues sur ses réseaux sociaux. Sa propre marque de vin chilien, Flamenco, s’est écoulée à près de 1,8 million de bouteilles, mais la majorité des ventes provenait de sa marque de “vin de fruits” à faible teneur en alcool, qui aurait généré 3,5 millions de ventes.
