Incendie et petites galères : dans les coulisses de la “guerre des restos”

Incendie et petites galères : dans les coulisses de la “guerre des restos”

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© Marie Etchegoyen

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Par Robin Panfili

Publié le

La saison 12 réserve son lot de surprises… et de mésaventures en temps de Covid-19.

La magie de Top Chef tient parfois à peu de choses. Si le programme rayonne sur le PAF depuis de nombreuses années désormais, c’est notamment grâce à des épreuves devenues mythiques et attendues, chaque année, avec hâte par les téléspectateurs. On pense par exemple à la “boîte noire” ou au défi lancé aux candidats de battre Philippe Etchebest en un temps donné, mais évidemment et surtout à la “guerre des restos”.

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Si la “guerre des restos” arrive relativement tard dans le déroulé de la saison, elle est traditionnellement l’une des premières à venir remplir les agendas des équipes de production, comme nous vous l’expliquions dans un article sur les coulisses de l’épreuve. Lors de la saison passée, les préparatifs avaient ainsi commencé en juin pour un tournage courant novembre. Mais cette année, avec les circonstances exceptionnelles et les contraintes sanitaires que l’on connaît, il a fallu s’adapter.

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Cette année, la “guerre des restos” n’a pas été une bataille comme les autres. Si les candidats ont bel et bien eu pour mission de créer un restaurant éphémère de toutes pièces en seulement 48 heures, les conditions d’évaluation et de dégustation, elles, ont été intégralement modifiées. En plus des dégustations en salle par les chefs, les candidats ont également dû plancher sur une offre en click and collect.

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“On a dû mettre en place une logistique spécifique pour la livraison et des équipes supplémentaires pour filmer les critiques gastro rassemblés dans deux appartements différents, nous confie Romuald Graveleau, producteur et directeur du programme chez Studio 89, en charge de la production de l’émission pour M6. La vente à emporter est une réalité pour tous les restaurateurs depuis un an. Du bistrot de quartier au restaurant étoilé, tout le monde s’y met.”

“Top Chef est toujours en adéquation avec la réalité du monde de la gastronomie, ainsi on ne pouvait pas ne pas prendre cette nouvelle contrainte de la restauration en compte.”

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Une fois la nouvelle formule actée, la production a dû s’atteler à un autre chantier : le choix de la ville d’accueil. Un casse-tête logistique et technique qui s’est paradoxalement évanoui en ces temps confinés. “Au total, on a contacté plus d’une trentaine de villes de la région parisienne, dit Romuald Graveleau. Après repérages, on a acté Aulnay-sous-Bois et nous avons été super bien accueillis par les habitants, les services de la municipalité, les élus… Bref, c’était des conditions idéales.”

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Si la préparation et le tournage se sont déroulés sans encombre, un incident est toutefois venu perturber le fragile équilibre de cette épreuve majeure du programme : “Un incendie dans une cuisine d’un des restaurants.” “Outre cet accident, je crois que c’est la meilleure ‘guerre des restos’ que j’ai pu tourner, conclut Romuald Graveleau. Avec des candidats plus que jamais motivés et créatifs. Et surtout avec un suspense de dingue et de nombreux rebondissements… dont l’incendie.”

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