Il y avait bien longtemps que nous n’avions pas entendu parler de fanzine, et pourtant les deux confinements de l’année qui vient de s’écouler semblent avoir redonné des ailes à ce format de magazine imprimé, bricolé et passionné. Parmi eux, Pain Pain, une publication indépendante sur le pain et ses conséquences, imaginée et éditée par Thomas Grunberg et le studio de création Faye and Gina.
À voir aussi sur Konbini
© Pain Pain
“C’est un format libre, qui a pour vocation de parler pain, au sens large et au travers du prisme de tout ce qui nous touche au quotidien. De la boulangerie à l’art en passant par la sociologie, l’agriculture et la politique…, explique Thomas Grunberg, consultant et chef de projet en gastronomie. Pain Pain s’amuse, dans un exercice de style monomaniaque, à traiter le pain comme fait total en rassemblant des hommes, des histoires, des faits et non-faits, sur papier et en noir et blanc.”
Portrait, conversations et “hot line”
Pour le premier numéro (disponible ici), Pain Pain accueille dans ses pages de nombreux invités – des chefs, des journalistes, des artistes, mais pas que. On retrouve ainsi Alice Moitié, Bertrand Grébaut, Camille Potte, Céline Maguet, Christophe Lavelle, Farah Keram, Helena Kadji, Lalie Thébault, Lu Wenting, Luc Dubanchet, Marine Boutron, Pol Anglada, Robert Cumming, Rocio Ortiz, Ryoko Sekiguchi, Theophile Pillault, Victor Maçon ou encore Zazie Tavitian.
La revue, chargée en rubriques, offre des portraits, des textes personnels, des poésies, un lexique du pain, un focus scientifique, un portfolio, des recettes de pain, des conversations, un courrier des lecteurs, une “hot-line téléphonique” ainsi qu’une pub pour deux boulangeries artisanales, une à Paris et une autre province. À noter qu’à chaque numéro, la revue sera accompagnée de la sortie d’un produit fabriqué en édition limitée. Pour cette première édition, il s’agit d’un gin artisanal au pain, distillé à Paris.
Pain Pain
4,50 euros
À commander ici
© Pain Pain