Une autre façon de choisir un resto.
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Emmanuelle Riboud, cheffe et fondatrice de Ressources, marraine d’Ecotable. (© Ecotable)
Il y a le Fooding pour l’assiette et il y a Instagram pour l’inspiration, mais quand il s’agit de manger à l’extérieur, il reste encore difficile de choisir une table selon un critère tout aussi important aujourd’hui : l’éco-responsabilité. C’est maintenant beaucoup plus facile avec le nouveau label éco-responsable Ecotable, lancé à Paris le 15 janvier.
“Un nombre croissant de Français veulent, chez eux, manger bio, local, limiter le gaspillage ou trier leurs déchets. Mais ils mettent ces principes de côté quand ils vont au restaurant”, souligne Fanny Giansetto, présidente de l’association, dans un article de 20 minutes.
Les critères de ce nouveau label ? La consommation d’eau et d’électricité, les produits d’entretien utilisés, le respect de la saisonnalité et des ressources terrestres, le tri des déchets, la gestion du gaspillage… Ecotable permet aujourd’hui de mettre en valeur des pratiques pleines de bon sens mais malheureusement encore trop rares en restauration. Le label à proprement parler se présente de la même manière que les fameuses étoiles du guide Michelin : trois catégories sont réévaluées tous les ans par une procédure qui mène à des questionnaires et un entretien.
Le Bichat. (© Ecotable)
Un autre guide gastronomique
Le premier niveau valorise la progression et récompense les établissements qui n’utilisent pas d’œufs de poules élevées en cage, qui sont à 15 % en bio et/ou local et qui proposent des doggy-bags. Le niveau deux démarque des restaurants “en transition”, qui limitent en plus l’utilisation du plastique et qui sont à 30% de bio. Enfin, le troisième niveau représente l’exemple à atteindre, avec 50% de bio, pas de poissons menacés, ainsi qu’un gaspillage faible – comme au restaurant Les Marmites volantes, à Paris.
L’association attribue aussi des “badges Ecotable” comme le “végétarien”, le “végan”, le “locavore”, le “zéro déchets” ou encore “l’océan friendly” pour plus de transparence avec le consommateur. Neuf restaurants sont déjà référencés à Paris et l’objectif est d’élargir l’initiative en province. Une belle manière de récompenser des efforts souvent passés sous silence, et de nous pousser à nous interroger plus longuement sur ce qui se cache derrière notre assiette lors de notre prochaine pause déjeuner.
L’une des marmites de l’établissement Les Marmites volantes. (© Yasmiphotography)