Dominique Crenn, cheffe trois étoiles au Michelin, bannit la viande de ses restos

Dominique Crenn, cheffe trois étoiles au Michelin, bannit la viande de ses restos

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(Instagram)

La nouvelle reine de la gastronomie a décidé de ne plus servir de viande au menu de ses restaurant de San Francisco.

La bretonne Dominique Crenn n’est ni végane, ni spéciste, ni même végétarienne, mais elle est, comme la plupart d’entre nous, fort préoccupée par la surconsommation, le réchauffement climatique et l’avenir de la planète.

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C’est donc pour adopter une attitude écoresponsable que la première française à obtenir trois étoiles au guide Michelin aux États-Unis a fait savoir qu’elle ne servirait plus de viande dans ses restaurants californiens.

Cette décision rapportée par CNN n’est pas soudaine : Dominique Crenn, qui appartient au cercle très fermé (et très convoité) des chefs récompensés par trois étoiles (seules 13 femmes contre une centaine d’hommes…), proposait déjà très peu, voire aucun plat contenant de la viande, dans ses restaurants.

Déjà presque plus de viande depuis deux ans

L’Atelier, ouvert en 2011, the-place-to-be gastronomique à San Francisco ne mettait plus de viande au menu depuis deux ans. Le Petit Crenn, ouvert en 2015, a toujours été 100 % végétarien et pescetarien. Et le prochain établissement qui ouvrira en 2020 sera également 100 % végétarien.

Simplement, l’autodidacte de la gastronomie (elle a fait ses armes en Indonésie avant de tomber amoureuse de San Francisco) a décidé de le faire savoir :

“Cette décision n’a pas été prise en fonction de ce que mes clients souhaitent, mais en fonction de ce dont la planète a besoin. Nous devons penser l’écosystème dans lequel nous vivons, ne pas le détruire pour satisfaire les exigences d’autrui ou pour un sentiment de gratification instantanée.” 

Si Dominique Crenn n’envisage pas de métamorphoser ses établissements en restaurants végans, elle pourrait décider de retirer aussi le poisson de ses menus, car elle considère que la consommation de poisson pose également un problème environnemental.

Tant qu’elle continue à sublimer les légumes frais, why not !