Ça fait un bail : on a regoûté aux sucettes Pierrot Gourmand

Ça fait un bail : on a regoûté aux sucettes Pierrot Gourmand

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(© Konbini food)

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Par Pharrell Arot

Publié le , modifié le

Et on n’a toujours pas le droit de courir avec.

Les parfums d’enfance sont tenaces, et dans mon esprit, celui des sucettes Pierrot Gourmand est un brin biaisé. Pour moi, ces bâtonnets pointus (drôle d’idée, mais on y reviendra) ont l’odeur du pamplemousse, celui dans lequel, les jours d’anniversaire, ma maman plantait les précieuses sucettes pour créer un présentoir festif tout droit sorti de l’esprit d’une institutrice. Pendant des années, je n’ai plus entendu parler de Pierrot Gourmand, le monde de la sucette appartenant à Chupa Chups. C’était sans compter sur la newstalgie qui dicte l’industrie de l’agroalimentaire. Lundi dernier, à la caisse de Picard, les sucettes sont là, dans une boîte rectangulaire cartonnée, tout comme avant.

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Bon, des changements, il y en a quelques-uns, à commencer par le bâtonnet passé du plastique au bois, et les parfums, comme pêche ou — justement — pamplemousse rose, dont je ne me souvenais pas. Le vrai pari, c’est d’avoir gardé la forme iconique de ces sucettes, véritable machine à effrayer les parents imaginant la pointe s’incruster dans le palais de leur progéniture. N’ayant jamais eu affaire à ce genre d’incident moi-même, j’en déduis que c’est une peur primale que jamais on ne dépassera, sauf pour un morceau de sucre.

On retire le papier, on se souvient de la non-praticité du format de cette sucette, mais on apprécie le petit rush de sucre qui assèche doucement notre bouche. À chaque fois, quand on teste ces objets de notre enfance enfouis dans notre mémoire, on imagine qu’un souvenir brut va nous sauter au cerveau pour apporter la lumière à notre existence d’adulte. Là, rien ne se passe, c’est une bonne sucette, mais elle n’a pas été plantée avec amour dans un pamplemousse par ma maman.

Pierrot Gourmand, 2,99 euros la boîte de 10 sucettes.