À cause de la baisse de la livre par rapport à l’euro, quelques-uns des restos italiens de la star des fourneaux vont devoir mettre la clé sous la porte.
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En plus d’être à la tête d’un véritable empire de la cuisine, Jamie Oliver est devenu une icône british connue de tous. Avec ses restaurants, ses livres, ses émissions de cuisine à la télé et sur Internet, le chef a étendu sa renommée au-delà des frontières du Royaume-Uni pour conquérir le monde entier. Mais voilà que les effets secondaires du Brexit lui tombent dessus, presque six mois après que ses compatriotes ont choisi de dire bye bye à l’Union européenne. Et quoi de plus symbolique que cette star de la bouffe qui doit mettre la clé sous la porte ?
Qu’on se rassure, Jamie ne se retrouve pas au chômage pour autant. C’est sa chaîne de restaurants italiens qui paie le choix du Royaume-Uni, avec la fermeture de six des quarante-deux enseignes du Jamie’s Italian. “Chaque restaurateur le sait, le marché est difficile et depuis le Brexit, les pressions et incertitudes l’ont rendu encore plus difficile”, a défendu le directeur de la chaîne dans un communiqué.
Faire importer des produits est devenu trop cher
Cuisine italienne oblige, la chaîne de restauration utilise des ingrédients fabriqués à l’étranger et doit faire venir beaucoup de produits conçus sur le continent européen. Et à cause de la baisse de la livre par rapport à l’euro, une hausse des prix des produits importés a eu raison de certains restaurants de Jamie. À l’image de 5 500 autres établissements qui risquent de fermer leurs portes pour la même raison au Royaume-Uni.
Jamie’s Italian va donc se séparer de 120 de ses employés, qui devraient cependant se voir offrir des jobs dans les autres restos du cuisinier. En revanche, pas de nuage en vue pour l’empire Oliver qui a dégagé 10,2 millions de pounds de profits en 2015, selon The Guardian. Le Brexit ne l’empêche pas de s’étendre et le chef prévoit d’ouvrir vingt-deux nouvelles enseignes italiennes à l’étranger — en plus des 36 autres, et de sa dizaine d’établissements déjà implantés en terres british.
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