Depuis son arrivée dans le paysage culinaire français, le groupe Big Mamma s’est longtemps présenté comme un garant du savoir-faire et des recettes traditionnelles italiennes. Si les chefs et les restaurants du groupe s’offrent aujourd’hui quelques libertés dans leurs créations (plats, pizzas ou desserts), ces derniers viennent de franchir une étonnante limite.
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© Big Mamma
Pour célébrer leur apparition au classement des 50 meilleures pizzerias artisanales d’Europe en 2020, Big Mamma a “osé le blasphème”. À Libertino, l’un des derniers établissements du groupe, une pizza à l’ananas vient de faire son apparition : la Pineapple Express. Une pizza composée de ” la sauce tomate San Marzano, salame nduja piccante, jambon cuit et un ananas fraîchement coupé et rôti”.
Un choix qui a amusé de nombreux clients, fidèles à Big Mamma et friands de ce genre de pas de côté, mais qui en a aussi rendu d’autres fous de rage. Il faut dire que la pizza à l’ananas, ou pizza “hawaïenne”, n’a rien d’authentique. Née dans l’Ontario (Canada) dans une petite pizzeria de quartier, cette variante controversée de la pizza a même interpellé la classe politique mondiale au cours des dernières années.
Si Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, avait affiché son soutien à cette recette du diable, le président islandais, Gudni Johannesson, avait quant à lui affirmé qu’il interdirait l’ananas sur les pizzas “s’il avait le pouvoir de faire passer une loi”… avant de rétropédaler quelques semaines plus tard.