En matière de luttes et de guerres de tranchées, le monde de la gastronomie n’est jamais en reste. Si on a passé beaucoup de temps à débattre de la recette véritable de la carbonara ou de l’appellation véritable du pain au chocolat, le dernier point de friction populaire en date semble davantage s’orienter vers le monde des biscuits.
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Quelques semaines après l’annonce d’une fin imminente des Choco BN, ce sont aujourd’hui les célèbres – et authentiques – Figolu qui se retrouvent au cœur de l’actualité. Trois ans après leur disparition des rayons de supermarché, une vieille pétition en ligne est en train de revivre depuis quelques jours, témoin d’un regain d’intérêt sur l’Internet français.
Lancée en 2016, elle demande le “retour des véritables Figolu dans les rayons”, reprochant à la nouvelle version du biscuit son prix plus élevé, mais surtout sa “recette simplement immangeable”. En cause : une “texture molle et un goût complètement changé”.
(© Club Sandwich)
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Pour l’auteur de la pétition, ravi que cette dernière refasse surface depuis la parution d’un article du Parisien et de Presse-Océan,“ce biscuit a marqué toute une génération” et, surtout, “l’avis des consommateurs compte”. De 2 000 participants il y a quelques jours, la pétition compte à ce jour (18 juin) un peu moins de 7 000 signataires. Le début d’un soulèvement populaire ? Difficile à dire. Sollicité par 20 Minutes, le groupe Mondelez, propriétaire de la marque LU, a timidement réagi à cette actualité :
“Le groupe suit avec attention l’engouement renouvelé des consommateurs pour les Figolu. Cette référence n’est toutefois plus distribuée en France aujourd’hui. Nous ne sommes pas en mesure de vous fournir plus d’information à ce stade”.
Et, sur Twitter, la marque LU a un peu plus brisé les espoirs de ceux qui espéraient faire pression sur le fabricant. “Nous sommes très touchés par votre attachement aux Figolu. Il n’est pas prévu pour l’instant de relancer la production, mais s’ils faisaient leur grand retour, vous seriez les premiers informés”, a répondu la marque. Affaire à suivre.
Si vous voulez signer la pétition, c’est par ici.
