Chaque année, c’est la même histoire. À l’approche des fêtes, les producteurs d’huîtres répartis sur le littoral français vivent le même cauchemar. Alors que la période représente le plus gros de leur activité à l’année, ces derniers doivent faire face à la menace de vols, de chapardages et de larcins dans leurs parcs, parfois perpétrés par des experts en la matière, parfois par des ostréiculteurs voisins. Il faut dire qu’à l’approche des réveillons, ce mollusque extrêmement demandé revêt une valeur marchande non négligeable.
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À pied, en hélicoptère ou en planque, de Cancale à la Loire-Atlantique, des patrouilles de gendarmes sillonnent alors les parcs à huîtres, de jour comme de nuit, dans l’espoir d’attraper en flagrant délit ces délinquants de la fin d’année. Dans la Manche, c’est même la Garde républicaine en personne qui vient au chevet des huîtres et de leurs producteurs.
Même si, depuis quelques années, les vols semblent avoir baissé au niveau national, ils restent réguliers. Et, souvent, ils ne sont pas déclarés pas les ostréiculteurs qui se rendent bien compte bien trop tard qu’une poche a disparu. “Le vol d’huîtres, c’est une culture ici !“, témoignait un ostréiculteur sur le bassin d’Arcachon, l’année dernière. “Pour commettre un tel vol, il faut être bien renseigné et bien équipé. “D’autant qu’il s’agissait d’une commande préparée qui devait partir très bientôt”.