● Le cyber-harcèlement est défini comme "un acte agressif, intentionnel, perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électronique, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule".
● Le cyber-harcèlement se pratique via les téléphones portables, messageries instantanées, forums, chats, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux, sites de partage de photographies, etc.
Il peut prendre plusieurs formes :
● les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne ;
● la propagation de rumeurs ;
● le piratage de comptes et l’usurpation d’identité digitale ;
● la création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’un·e camarade de classe ;
● la publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture ;
● le sexting (c’est la contraction de "sex" et "texting"), qui peut être défini comme "des images produites par les jeunes (17 ans et moins) qui représentent d’autres jeunes et qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile".
● Couper les notifications de son téléphone, ne pas lire les commentaires, et surtout ne pas y répondre.
● Si possible, demander à un·e proche de prendre en charge ses réseaux sociaux, et de faire des captures d’écran.
● Contacter les autorités officielles et associations spécialisées.
À qui faire appel ?
● Le numéro national 3018 pour les victimes de violences numériques. Gratuit, confidentiel et anonyme, il propose une prise en charge psychologique et judiciaire, et peut faire supprimer les contenus illicites rapidement. Il est géré par l'association E-Enfance.
● Pour signaler un contenu illicite auprès de la police, c’est sur ce lien
● Numéro plus général d’aide aux victimes : 116 006 (écoute, accueil et conseils).
● Pour le cyber-harcèlement sexiste, LGBTphobe ou raciste, des associations spécialisées vous écoutent : Stop Fisha, SOS racisme, SOS homophobie
Le cyber-harcèlement est un délit
● Il est puni par la loi (2 ans de prison, 30 000 euros d’amende).
● Vous pouvez déposer plainte (la police est obligée de prendre votre plainte).
● Faire soi-même des captures d’écran des contenus haineux ou demander à une tierce personne de s’en charger (proche ou huissier·e de justice).
Et après ?
● Ne pas hésiter à consulter un·e psy ou un autre professionnel de santé.
● Ces messages haineux représentent une infime partie des gens qui vous connaissent ou qui ont regardé votre contenu.
● Il existe des mesures pour sécuriser ses réseaux sociaux (passer en privé, changer les paramètres).
● S’engager : si vous le souhaitez, vous pouvez rejoindre une association qui lutte contre le cyber-harcèlement.
Konbini s’engage
● L’équipe des CM modère manuellement et utilise Bodyguard, un outil automatisé qui détecte une partie des commentaires haineux.
● Sur Facebook, nous bannissons les personnes haineuses, et nous signalons les commentaires, tweets et messages aux plateformes. Konbini se réserve le droit de bloquer les commentaires sur Instagram (ce qui n’est pas possible sur FB).
● Konbini se réserve le droit de transmettre des preuves de cyber-harcèlement aux autorités.
● Konbini met en place un process pour aider ses journalistes et ses invité·e·s qui seraient victimes de cyber-harcèlement.
● Konbini poste régulièrement des commentaires sous les vidéos à risque qui rappellent la loi contre le cyber-harcèlement.
Je suis témoin
Que faire pour aider un proche victime de cyber-harcèlement ?
● Ne pas minimiser les faits que la personne vient de vous confier ni la faire culpabiliser : si elle vous a parlé, c’est qu’elle a confiance en vous et qu’elle a besoin de votre aide.
● Proposez de prendre en charge ses différents réseaux sociaux (les passer en privé et prendre des captures d’écran des messages haineux à sa place).
● Prenez aussi des captures d’écran de messages positifs et montrez-les à votre ami·e pour lui remonter le moral.
● Proposez à la personne de faire une pause des réseaux sociaux ensemble et d’aller vous changer les idées.
Et si je vois passer des commentaires haineux sur les réseaux sociaux ?
● SIGNALEZ : que vous connaissiez ou non la personne victime de propos haineux en ligne, vous pouvez signaler les commentaires violents aux plateformes.
● Vous pouvez aussi signaler ces contenus auprès de la police sur la plateforme Pharos
● Vous pouvez envoyer des messages de soutien à la personne cyber-harcelée en privé ou en public, mais ne répondez pas aux cyberharceleur·euse·s pour ne pas alimenter leur haine et faire remonter leurs commentaires.
● Vous engager : si le sujet vous parle, rejoignez une association, elles ont toujours besoin de soutien et de nouveaux volontaires.