Comment You’re the worst s’est bonifiée en saison 2

Comment You’re the worst s’est bonifiée en saison 2

La surprenante deuxième saison de You’re the worst s’est achevée ces jours-ci sur FXX. Un débrief s’imposait. 

Après une première saison où Stephen Falk a fait voler en éclat les codes de la comédie romantique, avec des héros déjantés abhorrant le politiquement correct, les enjeux étaient élevés sur cette seconde livraison.
En début de saison 2, on retrouve notre couple de grands cyniques en train de s’ajuster maladroitement à leur nouvelle vie commune. Les premiers épisodes, légers, se décryptent comme le parfait contre-point d’une rom com classique : paniqués à l’idée de vivre ensemble et de finir comme les Bidochons, Gretchen et Jimmy enchaînent les soirées trash même s’ils tombent de fatigue. Au programme, coke, champagne et latex.
Après quelques épisodes de cet acabit, on se dit que You’re the worst commence à ronronner. De temps en temps, les frasques de Lindsay, un personnage sans aucune limite, nous sort de notre somnolence. Fraîchement divorcée, la jeune femme à l’appétit gargantuesque expérimente à sa façon toujours très drôle les joies et les désillusions du célibat. Comment payer l’EDF, tourner une friendzone manifeste (avec Edgar) à son propre avantage, tenter de récupérer son mari contre vents et marées ?
Le vrai tournant de cette saison 2 a lieu à partir de l’épisode 6. Stephen Falk et ses scénaristes prennent alors le risque d’assombrir You’re the worst en dévoilant une facette du personnage de Gretchen jusqu’ici passée sous silence (même si certains indices pointaient dans cette direction dès la première saison). Petit à petit, on comprend que la jeune femme est dépressive.

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