Sortie le 13 septembre dernier sur Netflix, Unbelievable est incontestablement le choc de cette rentrée sérielle. Adaptée d’une enquête de T. Christian Miller et Ken Armstrong pour le site ProPublica oubliée en 2015 et intitulée An Unbelievable Story of Rape, la série écrite par Susannah Grant (nommée aux Oscar pour le scénario du film Erin Brockovich) a marqué les esprits en renversant le regard habituellement posé sur les victimes de viol.
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En dépit d’un lancement plutôt discret sur Netflix entre le nanar The I-Land et la terrifiante Marianne, et sans promo retentissante, Unbelievable a pourtant su se faire une place parmi les plus gros succès de la plateforme pour la rentrée. D’après la firme de Reed Hastings, qui ne communique sur les audiences qu’en cas de hit notable, la série a été vue dans 32 millions de foyers lors de ses quatre premières semaines sur le catalogue.
Et, bien qu’elle ait été conçue comme une mini-série en huit épisodes, ces résultats assez exceptionnels compte tenu du sujet (recueillir la parole des victimes de viol) et du genre (la série criminelle) pourrait lui valoir une deuxième saison. Netflix a déjà rompu la promesse de départ d’une histoire bouclée pour capitaliser sur son succès en lui offrant une saison supplémentaire, voire plus, comme avec 13 Reasons Why. Cependant, s’il devait y avoir un second chapitre à Unbelievable, celui-ci se concentrerait sur une autre enquête.
Une hypothèse envisagée par la showrunneuse Susannah Grant, comme elle l’expliquait en septembre dernier à Entertainment Weekly :
“J’ai l’impression que la saison 1 était une histoire limpide, vraiment formidable et importante à raconter, et je pense qu’elle a une conclusion très satisfaisante. Je ne ressens pas le désir d’en raconter sur cette histoire ; je ressens le désir de raconter d’autres histoires.”