Parce qu’il ne suffit pas d’apposer un “US” à côté du nom d’une série pour se l’approprier.
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Les Américains sont les champions toutes catégories des remakes, avec plus ou moins de réussite, et puisent leurs “inspirations” dans les séries du monde entier, des terres promises d’Israël aux lointains pays nordiques, à l’image d’Homeland, In Treatment, The Bridge ou encore The Killing. Il semblerait que les États-Unis, pourtant véritable vivier de séries télévisées, soient aujourd’hui en manque d’inspiration. En effet, alors que nous sommes en pleine ère de Peak TV, on ne compte plus le nombre de projets de revival, de reboot et autres remakes.
Dernier en date : le remake US de la géniale Misfits, qui laisse les fans dubitatifs face à un casting fade (coucou le nouveau Simon !). Et s’il y a bien un pays auquel les Américains pompent pas mal de séries, c’est la Grande-Bretagne. Les Anglais ont le chic pour avoir des idées sérielles novatrices, toujours teintées d’un humour bien de chez eux, que les Américains n’hésitent pas à venir piquer. Et si certains remakes sont plutôt réussis, d’autres sont clairement à jeter à la poubelle. Retour sur quelques bonnes et mauvaises adaptations US.
Ces remakes US qui n’auraient jamais dû voir le jour
Life on Mars
Skins
Gracepoint
Ces remakes US qui font plaisir
Shameless
The Office
Les deux versions, créées par Ricky Gervais et Stephen Merchant, ont exactement la même trame. Sous la forme d’un mockumentary (faux documentaire), on suit le quotidien d’employés de bureau d’une société de vente de papier. Bon d’accord, dans la version britannique, il s’agissait d’une usine de fabrication de papier, mais c’est un détail, puisque les deux sont à mourir de rire.
Et pourtant, le duo aux commandes a privilégié la version US, qui a, avouons-le, surpassé sa grande sœur britannique. Pendant neuf saisons, The Office US nous a régalé, entre la grande love story de Pam et Jim et les délires loufoques du patron Michael Scott, interprété par le génial Steve Carell. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et on a dû dire au revoir à tout ce beau monde en 2013. Goodbye my lover.