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#1. Copenhagen Cowboy
Après un premier essai sur Amazon avec Too Old to Die Young en 2019, Nicolas Winding Refn tente une nouvelle incursion sur le petit écran avec Copenhagen Cowboy. Une série qui revient à ses premières amours, le milieu criminel dans son Danemark natal, où il offre également un rôle à sa fille, Lola Corfixen. Le premier rôle revient toutefois à Angela Bundalovic, actrice danoise aperçue notamment dans la première saison de The Rain, également disponible sur Netflix.
Copenhagen Cowboy est décrite comme un thriller néo-noir aussi sombre qu’ésotérique, dans la veine du cinéma de Winding Refn. Miu est une jeune femme renégate en quête de vengeance contre une organisation criminelle et notamment sa némésis, Rakel. Dans une odyssée aux frontières du surnaturel, Miu va naviguer dans les bas quartiers de Copenhague dans l’espoir de démanteler son ancienne famille et mettre un terme aux agissements de Rakel et ses sbires. La rencontre prometteuse entre Only God Forgives et la trilogie culte Pusher du cinéaste danois.
Pour qui ? Les amateurs et amatrices de séries mafieuses crasseuses et blindées de lumières fluo.
Où et quand ? Sur Netflix dès le 5 janvier.
#2. Welcome to Chippendales
N’en déplaises à ses haters, le true crime est toujours un genre très populaire et en pleine effervescence, comme en témoigne le hit automnal Dahmer sur Netflix. Hulu tente sa chance avec Welcome to Chippendales, un biopic librement inspiré des mémoires de la troupe des Chippendales, une bande de danseurs masculins adeptes du strip-tease et fondée à la fin des années 1970. Pendant une vingtaine d’années, ils vont connaître la gloire et la notoriété sur la côte ouest américaine jusqu’à l’assassinat de leur fondateur, Somen Banerjee, alias Steve.
À la manière de WeCrashed et The Girl from Plainville, deux séries true crime diffusées cette année respectivement sur Apple TV+ et Hulu, Welcome to Chippendales promet d’explorer l’ascension et la décadence d’une troupe de danseurs glamours mais désespérés. Une série assurément aussi sombre que sensuelle, portée par un joli casting dont Kumail Nanjiani (Obi-Wan Kenobi), Murray Bartlett (The White Lotus), Dan Stevens (Legion) et Juliette Lewis (Yellowjackets).
Pour qui ? Les aficionados du true crime dans le monde du strip-tease.
Où et quand ? Sur Disney+ dès le 11 janvier.
#3. The Last of Us
En 2023, HBO ouvre le bal des blockbusters sériels avec la première adaptation de jeu vidéo de son histoire : The Last of Us. Une série ô combien attendue au tournant par les puristes et les fans de cette production majeure de Naughty Dog, et la chaîne du prestige en a bien conscience au vu de la qualité des personnes impliquées dans le projet : Craig Mazin, à l’origine de la mini-série multiprimée Chernobyl, comme showrunner, avec à ses côtés Neil Druckmann, le réalisateur des deux opus vidéoludiques, mais aussi le compositeur Gustavo Santaolalla, collaborateur de longue date d’Alejandro González Iñárritu et accessoirement créateur de la musique des deux jeux The Last of Us.
Il y aura également du beau monde devant la caméra puisque Pedro Pascal et Bella Ramsey, deux vétérans de Game of Thrones, donneront vie à Joel et Ellie en chair et en os. L’histoire de The Last of Us se déroule dans un cadre postapocalyptique, alors que l’humanité a été décimée par une violente épidémie qui transforme ses hôtes en créatures immondes et sanguinaires. Au milieu de cet enfer vivant, Joel et Ellie traversent les États-Unis dans l’espoir de trouver un havre de paix et un remède à l’infection.
Pour qui ? Les fans de survival postapocalyptiques poignants et des jeux vidéo de Naughty Dog, évidemment.
Où et quand ? Sur HBO Max dès le 15 janvier aux États-Unis, et prochainement en France.
#4. En place
Si on a encore en travers de la gorge l’annulation de Drôle cette année, Netflix débutera 2023 avec une nouvelle comédie française de prestige baptisée En place. D’abord par son casting emmené par Jean-Pascal Zadi, Éric Judor, Benoît Poelvoorde ou encore Marina Foïs et Fadily Camara ; ensuite pour son thème absurde mais très chauvin, une sitcom politique où Jean-Pascal Zadi devient le Barack Obama français. Le réalisateur de Tout simplement noir y incarne Stéphane Blé, un éducateur idéaliste qui débarque du jour au lendemain dans la course présidentielle qu’il pourrait bien remporter.
Jean-Pascal Zadi sera au four et au moulin avec En place, où il incarne le rôle principal, assure la réalisation des épisodes et est aussi crédité en tant que cocréateur de la série. On croise les doigts pour que la troupe de Zadi nous fasse oublier le chagrin d’avoir perdu les humoristes attachants de Fanny Herrero dans Drôle.
Pour qui ? Les fans de sitcom dans le monde politique.
Où et quand ? Sur Netflix dès le 20 janvier.
#5. Wolf Pack
D’abord envisagé comme un film, le spin-off (officieux) de Teen Wolf est finalement devenu une série entre les mains de son créateur original, Jeff Davis. Près de cinq ans après la fin des aventures du loup-garou Scott McCall, le showrunner de Teen Wolf remet le couvert avec une nouvelle histoire de lycanthropes adolescents. À la suite d’un mégafeu estival destructeur, deux adolescents se réveillent avec des pouvoirs terrifiants. Et lorsque la pleine lune apparaît dans la nuit noire, ils se réunissent avec d’autres métamorphes pour comprendre les raisons de leur existence.
Wolf Pack est une adaptation du roman éponyme d’Edo van Belkom et diffère à ce titre de Teen Wolf. Mais Jeff Davis emprunte la même recette que pour sa série culte, avec, en prime, une invitée de gala dans un premier rôle : Sarah Michelle Gellar. Buffy Summers quitte donc temporairement le monde des vampires pour botter le cul des loups-garous, et rien que pour la nostalgie de revoir notre chasseuse préférée sur le petit écran, Wolf Pack vaut clairement le détour.
Pour qui ? Les nostalgiques de Teen Wolf et Buffy contre les vampires.
Où et quand ? Sur Paramount+ dès le 26 janvier.
#6. Shrinking
Vous auriez tort de sous-estimer les comédies produites et diffusées par Apple, surtout après le succès de petites pépites comme Ted Lasso et Mythic Quest. Dans Shrinking, le géant américain réuni d’ailleurs Bill Lawrence et Brett Goldstein, les créateurs de Ted Lasso, et Jason Segel, inoubliable Marshall Eriksen de How I Met Your Mother. Celui-ci incarne un patient en pleine crise existentielle à la suite d’un deuil, et se retrouve face à un thérapeute pas comme les autres campé par Harrison Ford.
Contrairement à ses collègues psychologues, le docteur Phil Rhodes (Ford) n’hésite pas à dire à ses patients ce qu’il pense d’eux. Son objectif est de bousculer leur vie et leur état d’esprit afin de les guérir en étant particulièrement envahissant dans leur vie. Shrinking semble être une série bienveillante et moderne sur la santé mentale, un visionnage boulimique tout trouvé en attendant l’arrivée de la saison 3 de Ted Lasso.
Pour qui ? Les éternels pessimistes en manque de séries feel good.
Où et quand ? Sur Apple TV+ dès le 27 janvier.