Alors que Netflix battait des records d’abonnements en juin dernier, dépassant même son objectif de croissance, le géant du streaming a soudainement perdu près de 130 000 abonnés aux États-Unis sans parvenir à compenser à l’international.
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Les raisons de cette débâcle sont multiples : la perte des droits de show majeurs, comme The Office ou Friends, ainsi que l’annulation de nombreux contenus originaux. La plateforme a peu à peu perdu la confiance de certains de ses abonnés, frileux à l’idée de se lancer dans de nouvelles séries puisque leur renouvellement est de plus en plus incertain.
Pourtant, la plateforme prévoit de consacrer toujours plus de budget aux contenus originaux et annonce qu’elle prévoit de dédier 15 milliards de dollars contre 12 milliards l’an dernier au développement de son portefeuille.
Mais c’est la série de hausses de prix successives qui est majoritairement pointée du doigt, dont la plus importante en janvier 2019 lorsque Netflix avait fait grimper son offre de base de 10,99 dollars à 12,99 dollars. À cette époque, les actions de Netflix étaient alors montées en flèche.
Mais aujourd’hui, le marché du streaming accueille une flopée de nouveaux entrants, que sont Apple TV+ ou Disney +, aux politiques de prix toutes plus avantageuses pour les abonnées. Les actionnaires ne voient donc la hausse des prix de Netflix d’un si bon œil et certains ont décidé de retirer leurs actions. Ce lundi, Netflix a donc perdu les 46 % des points de croissance gagnée cette année et devient, pour la première fois, déficitaire.