Miley Cyrus n’aime pas le nom de la série, Supergirl, et elle a expliqué pourquoi.
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Actuellement à l’affiche de Crisis in Six Scenes, la mini-série de Woody Allen diffusée sur Amazon, Miley Cyrus a accordé une interview à Variety dans laquelle elle s’exprime sur sa pansexualité (attirance pour les deux sexes et les deux genres) et ses relations avec la communauté LGBT. Elle en est venue à évoquer la série Supergirl. Et ce n’est pas tant le contenu qui la gêne que le titre même du show, qui lui pose problème.
“Beaucoup de choses pourraient changer si nous avons une femme président. Cela nous donnera un vrai coup de boost. Je pense que les gens vont devoir réaliser qu’ils ont une perception des choses datée. Par exemple, il y a un show qui s’appelle Supergirl. Je pense qu’attacher un genre à une série est très bizarre.
D’abord, c’est une femme sur ce putain de poster, pas une petite fille. Et ensuite, imaginez que vous êtes un garçon qui veut tellement être une fille qu’il en est mal ? Je pense qu’un titre comme Supergirl ne donne pas vraiment le pouvoir qu’il insinue.”
Ce n’est pas la première fois que la série Supergirl est l’objet de critiques. On a notamment (nous les premiers) reproché au show de trop mettre en avant son célèbre cousin, Superman, tandis que l’héroïne de la série est toujours traitée comme cette jeune fille un peu maladroite avec ses pouvoirs.
Un des producteurs exécutifs de la série, Andrew Kreisberg, a répondu aux propos de Miley Cyrus, arguant, sans surprise, que le personnage de Supergirl existe depuis un moment avec ce nom. “Le titre est basé sur un nom déjà existant et déposé, Supergirl, donc nous n’avons jamais eu l’intention de l’appeler autrement. Nous avons travaillé dur, notamment au début de la saison 1, pour évoquer ce sujet. On a notamment une scène où Kara se lamente elle-même : ‘Pourquoi je ne m’appelle pas Superwoman ?’, et le personnage de Cat [Calista Flockhart, ndlr] a cette grande réplique où elle explique que le mot ‘fille’ n’est pas offensant.”
Avoir effectivement un personnage de femme forte à la télévision américaine, qui revient chaque semaine, est plus important que “d’en parler“, conclut le producteur.