La mini-série de Netflix est une réussite totale qui remet le western au goût du jour et flatte la rétine. Attention, spoilers.
À voir aussi sur Konbini
Entre les mastodontes Stranger Things et The Crown, laquelle débarque le mois prochain, Netflix tente de réaliser un hold-up surprise avec des pépites discrètes (big up, The OA). En 2017 c’est au tour de Godless, mini-série qui fait ses premiers pas dans les contrées arides du far west américain. Produite par le cinéaste Steven Soderbergh et entièrement écrite et réalisée par Scott Frank (Logan, Minority Report), Godless propose une histoire de vengeance entre cow-boys relativement banale mais sublimée par un point de vue surprenant pour le genre : les femmes sont au cœur de l’action.
Roy Goode (Jack O’Connell, aka Cook dans Skins) est un as de la gâchette qui défend la veuve et l’orphelin. Sorte de Robin des Bois du grand Ouest, il se retrouve un jour opposé à Frank Griffin, un hors-la-loi qui pille et terrorise les villes du Colorado, aidé par son gang. Au cours d’une violente fusillade pendant l’embuscade d’une locomotive, les deux hommes s’affrontent et se retrouvent grièvement blessés.
Tandis que Frank prépare sa contre-attaque avec ses hommes, Roy trouve refuge dans une petite ferme aux abords de La Belle, bourgade majoritairement constituée de femmes depuis un grave incendie ayant décimé la gent masculine du territoire. Là, ils vont devoir s’organiser pour défendre la ville et repousser Frank et ses sbires.