“J’aimerais qu’une partie des Marseillais se reconnaissent dans la série.”
“Avec Netflix, il y a une vraie efficacité américaine.”
Vous travaillez avec Netflix, après avoir été scénariste pour Canal+, TF1, France 2… Sentez-vous une différence notable dans la façon de faire ?
C’est un peu pareil. La grande différence concerne la réactivité. J’envoie des textes le soir et on s’en reparle le lendemain. Il y a une vraie efficacité américaine. J’ai senti une solidarité générale et une façon de travailler plus participative. Cela existe aussi en France, mais le process est souvent beaucoup plus long.
Avec Netflix, le rythme des échanges est aussi plus soutenu. En France, vous travaillez en général avec les producteurs, qui se font les interprètes des diffuseurs. Ce n’est pas le cas ici. J’écris seul et vite. À un moment donné, il me manque le recul, donc c’est intéressant de partager mon travail avec Netflix.
Avez-vous déjà en tête une éventuelle saison 2 pour Marseille ?
On en parle, je développe quelques idées. Si je fais une deuxième saison, j’aimerais beaucoup diriger une équipe de scénaristes et travailler de façon plus collective. C’est difficile et contrairement à une idée répandue, on ne gagne pas en rapidité. J’ai écrit Marseille en six mois. Je ne pense pas qu’on ira plus vite avec une équipe. Mais c’est une autre manière de travailler et j’ai envie de transmettre mon savoir-faire à de jeunes scénaristes.
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