À trois jours du retour de Sherlock sur la BBC, son interprète Benedict Cumberbatch est revenu sur l’évolution de son personnage.
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Il y a du changement dans l’air avec l’arrivée de cette quatrième saison de Sherlock. L’irascible détective anglais va être tonton et va poursuivre un processus d’humanisation dont il n’a pas eu toujours eu conscience.
Lors d’une projection en avant-première du season premiere de cette saison 4 (l’épisode “The Six Thatchers”) à Londres, Benedict Cumberbatch a répondu à une session de questions/réponses, en compagnie de Martin Freeman, Amanda Abbington, et des créateurs Steven Moffat et Mark Gatiss. L’acteur en a profité pour analyser le parcours de son personnage.
“Sherlock va devenir un peu plus… d’une façon assez claire en fait… responsable de ses actions. Je pense qu’il comprend que c’est un processus très lent, qui a en réalité débuté au moment où il a rencontré John [Watson, ndlr]. Il constitue la pièce manquante de son puzzle intérieur.
Cette amitié, ce ‘partner in crime’ est l’élément d’humanisation depuis trois saisons. Et je pense qu’on arrive maintenant à un Sherlock qui ressemble à être humain.”
Benedict Cumberbatch poursuit : “En même temps qu’il évolue, Sherlock perd de vue ce qu’il abandonne — cette façon très froide d’avoir des résultats, quel qu’en soit le prix, cette obsession de gagner un jeu — et se demande comment il en est arrivé là et qui il a piétiné pour cela. Et parce qu’il est loyal envers les personnes auxquelles il tient, il s’aveugle lui-même à sa propre humanité.”
Si le détective de génie s’adoucit avec le temps et devient “un peu moins con” avec ses proches, comme l’a résumé avec humour un journaliste lors de l’avant-première, il n’en devient pas moins complexe.
La saison 4 de Sherlock débute ce dimanche 1er janvier sur la BBC. En France, la série est diffusée sur France 4 et ses trois premières saisons sont dispo sur Netflix.