Avant Les Tournesols de Van Gogh aspergés de soupe à la tomate à la National Gallery de Londres, d’autres œuvres d’art ont été vandalisées lors de leur exposition dans un musée. Retour sur neuf grandes attaques.
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La Joconde entartée
Fin mai 2022, La Joconde est entartée au musée du Louvre à Paris, sans conséquence puisqu’elle est placée depuis 2005 derrière un verre blindé.
En 2009, une visiteuse russe du Louvre avait été interpellée après avoir lancé une tasse à thé vide en direction de l’œuvre de Léonard de Vinci. Le musée avait alors expliqué que la tasse s’était brisée contre la vitrine blindée, qui avait été très légèrement éraflée.
Un Buren au cutter
En 2019, un homme s’attaque à coups de cutter à une œuvre de l’artiste plasticien Daniel Buren, Peinture – Manifestation 3, exposée au centre Pompidou à Paris.
Du feutre sur un Delacroix
En 2013, une jeune femme inscrit au feutre “AE911”, sur le tableau d’Eugène Delacroix La Liberté guidant le peuple exposé au Louvre-Lens. L’inscription faisait référence aux thèses conspirationnistes liées aux attentats du 11 septembre. La vandale justifie son geste par sa volonté d’“élever le niveau de conscience du peuple”. Elle écope de huit mois de prison avec sursis.
De la peinture noire sur un Rothko
En 2012, à la Tate Modern de Londres, une toile de l’États-Unien Mark Rothko est vandalisée à la peinture noire par un artiste polonais d’origine russe qui revendique la paternité du graffiti inscrit dans un coin de l’œuvre.
Un coup de poing sur les Deux Tahitiennes
En 2011, une femme s’en prend à l’une des plus célèbres toiles de Paul Gauguin, Deux Tahitiennes, exposée à la National Gallery of Art de Washington. Après avoir tenté de décrocher le tableau, elle triture le centre de la toile avec son poing. Arrêtée par les vigiles, elle explique vouloir le détruire parce qu’il met en scène nudité et homosexualité.
Un (autre) coup de poing dans un Monet
En 2007 toujours, un tableau de Claude Monet, Le Pont d’Argenteuil, est crevé par “un coup de poing” donné par plusieurs jeunes adultes ivres, entrés par effraction dans le musée d’Orsay à Paris.
De l’urine sur la Fontaine de Duchamp
En 2006, l’urinoir Fontaine, l’une des œuvres emblématiques de Marcel Duchamp, est la cible d’un artiste post-dada, Pierre Pinoncelli, qui entaille la céramique à coups de marteau et y appose le mot “Dada”, lors d’une exposition au centre Pompidou à Paris.
Cet artiste conceptuel avait déjà, en 1993, endommagé l’œuvre de Duchamp à coups de marteau, après avoir uriné dedans.
De l’essence sur un van der Helst
En 2006, une toile majeure du Rijksmuseum d’Amsterdam, Célébration de la paix de Münster de Bartholomeus van der Helst, est endommagée par un homme qui l’asperge d’essence pour briquet et tente d’y mettre le feu.
L’auteur des faits, un Allemand de 69 ans, avait été condamné à plusieurs reprises pour la destruction en Allemagne de 165 œuvres.
De la peinture jaune sur un Rembrandt
En 1998, un autoportrait de Rembrandt est maculé de peinture jaune par un jeune homme à la National Gallery de Londres. L’intervention rapide d’expert·e·s en art permet de sauver le tableau représentant le maître néerlandais du XVIIe siècle.