Fabien Voileau a traversé l’Inde à recherche des vagues du pays, un périple plein de surprises qu’il nous livre en images.
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Nous vous avons parlé de Fabien Voileau à plusieurs reprises, que ce soit pour vous raconter son voyage au-delà du cercle arctique ou bien pour ses photos de surf. Ses images shootées au 35 mm Kodak nous donnent régulièrement des envies d’évasion. Cette fois-ci, c’est en Inde qu’il nous emmène : après avoir passé 15 jours à surfer en Indonésie, principalement à Lombok, le photographe est parti à la découverte des vagues de la côte indienne.
L’Inde, il la connaît déjà puisqu’il y a séjourné durant six semaines en 2013. Un premier voyage, durant lequel il s’était surtout concentré sur le Nord. Planches sous le bras, c’est une nouvelle partie du pays qu’il souhaite explorer avec une envie dévorante de surfer. Toutefois, si les voyages sont un privilège qui ouvre la porte à de merveilleuses aventures, ils sont aussi propices à de nombreux imprévus, auxquels Fabien Voileau a dû être confronté.
Les aléas d’un road trip
Après avoir traversé de nombreuses régions à la recherche des plus belles vagues du pays – le Maharashtra, le Karnataka et le Kerala – à bord de tous les transports imaginables, il découvre une mer totalement plate. Une petite frustration, surtout lorsque les conditions de voyages ne sont pas toujours optimales :
“La désillusion est forte. Surtout lorsque tu voyages en cheaper class avec deux boards, que tu te réveilles à chaque trajet avec trois mecs qui dorment sur le longboard de ta nana pour s’en faire un petit matelas, et que 47 fois par jour on te demande pourquoi tu te trimballes avec des tables. Et le tout avec un climat de pré-mousson de 42 à 45 °C en permanence.”
Toutefois, durant son séjour, les prévisions météo annoncent des conditions optimales pour surfer à l’extrême sud-ouest du pays. Fabien Voileau s’y rend immédiatement, mais il n’est pas au bout de ses peines :
“On y fonce. Enfin, on y fonce au rythme des transports : deux trains, une escale, huit samoussas, six chai et 24 heures plus tard, on arrive enfin sur le spot. Il est 20 heures. On se couche tôt, le lendemain, debout 6 heures ! La première session tant recherchée est imminente. Et c’est là que tout s’arrête : les samoussas nous empêcherons de bouger pendant cinq jours. Clap de fin. Bon, le sixième jour, on ira enfin à l’eau, épuisés, avec 5 kg perdus, mais on sera content.”
Vous pouvez retrouver le travail de Fabien Voileau sur son site personnel ou son compte Instagram.