Avec Photos rebelles, Arte Creative nous raconte en images l’histoire de plusieurs sous-cultures.
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Si vous avez l’habitude de vous perdre sur Internet, ce nouveau format d’Arte Creative devrait satisfaire votre curiosité. En 13 courts épisodes de 3 à 9 minutes, le programme Photos Rebelles nous emmène à la rencontre de photographes qui ont baigné au cœur de contre-cultures : qu’ils aient baladé leur objectif au milieu des bikers américains ou aux côtés de punks londoniens, ou qu’ils aient assisté à la naissance de mouvements forts, comme la culture skate ou le graffiti. Cinq photographes aux parcours atypiques – Glen E. Friedman, Henry Chalfant, Gavin Watson, Janette Beckman et Danny Lyon – nous racontent leurs histoires.
L’occasion de découvrir leurs travaux, mais aussi d’en apprendre plus sur la naissance de certaines contre-cultures. Dans le premier épisode, Glen E. Friedman nous parle de Los Angeles en 1975, période durant laquelle le skate n’était qu’un hobby pour surfeurs en manque de vague. Il nous raconte à travers ses images comment des ados – appelés les Z-boys – ont réinventé la pratique de la discipline dans la cour d’une école de quartier de Dogtown. Véritable précurseur du skate moderne, il explique :
“On était un petit groupe de gamins, de marginaux. Un jour je me suis dit : ‘Il faut que je prenne des photos, il est en train de se passer quelque chose.’ J’ai commencé à faire des images avec ces appareils photo en plastique qui tenait dans ma poche, comme ça je pouvais continuer à skater. Parce que tout ce qui comptait, c’était que je puisse skater.”
Avec passion et charisme, il retrace une époque marquante, lorsque les premiers skaters colonisaient les piscines vides de Los Angeles, bien avant que le sport s’exporte aux quatre coins du pays puis dans le monde entier. Une histoire captivante, racontée en photographie.