“Mon projet est une illustration claire de ce qui nous attend si nous continuons à divulguer autant de nous-mêmes sur Internet, comme nous le faisons maintenant.”
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Jusqu’où sommes-nous vraiment anonymes ?
Il revient aussi sur la réaction des gens le métro : “Bien que je les photographiais de manière assez évidente, les gens n’ont absolument pas réagi.” Le photographe a puisé son inspiration dans les travaux d’artistes contemporains comme Sophie Calle ou encore Vito Acconci, qui ce sont eux aussi interrogés sur les rapports à l’identité et à l’anonymat. Sur son site Web, il explique :
“Les gens sont habitués à différencier leurs comportements dans la société et sur les réseaux sociaux. Ils nous laissent la possibilité d’espionner leur opinion ou les meilleurs moments de leur vie. Un tel narcissisme numérique est le produit d’une culture de la liberté d’expression, qui redéfinit les frontières entre le privé et le public.”