Elle incarnait un couple iconique avec Serge Gainsbourg, on l’appelait “Gainsbourg”, et elle, “Jane”. On a été bercé·e·s par “La Gadoue”, “Je t’aime… moi non plus” et “Comic Strip”. Tout le monde connaît sa voix, sa silhouette longiligne, son sens du chic mais aussi ses engagements et ses rôles dans des classiques français.
À voir aussi sur Konbini
Chez Régine, Normandie, 1969. (© Andrew Birkin/Art Storm Consulting, Courtesy Galerie de l’Instant, Paris)
Jane Birkin a marqué les esprits des années 1960 à aujourd’hui, cristallisant toute cette époque yéyé. Sa photogénie et son aura n’ont eu de cesse d’inspirer les photographes qui se bousculaient pour figer son visage sur papier glacé. L’actrice et chanteuse franco-britannique fait d’ailleurs l’objet d’une exposition photo dans la Galerie (atypique) de l’Instant, jusqu’au 1er mars. Des portraits en couleur et monochromes sont affichés dans l’espace chaleureux et méli-mélo de cette galerie parisienne spécialisée dans la photographie de cinéma.
Des images intimes capturées par les deux photographes Tony Frank et (son frère) Andrew Birkin se répondent, la faisant poser tantôt dans les champs, tantôt dans les bras de Gainsbourg. Le contraste entre des clichés pris sur le vif et des mises en scène plus posées est là pour confronter deux regards sur une même icône atemporelle.
Angleterre, 1964. (© Andrew Birkin/Art Storm Consulting, Courtesy Galerie de l’Instant, Paris)
1969. (© Andrew Birkin/Art Storm Consulting, Courtesy Galerie de l’Instant, Paris)
1970. (© Tony Frank/Courtesy Galerie de l’Instant, Paris)
1970. (© Tony Frank/Courtesy Galerie de l’Instant, Paris)
1970. (© Tony Frank/Courtesy Galerie de l’Instant, Paris)
1970. (© Tony Frank/Courtesy Galerie de l’Instant, Paris)
1970. (© Tony Frank/Courtesy Galerie de l’Instant, Paris)
“Jane B.”, exposition des photos de Tony Frank et Andrew Birkin à voir à la Galerie de l’Instant (Paris), jusqu’au 1er mars 2020.