Et la lumière fut.
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Today, we present our new paper "The missing light of the Hubble Ultra Deep Field"
— Borlaff (@asborlaff) 24 janvier 2019
We discovered thousands of millons of stars that were hidden in the previous versions of the deepest image of the Universe, the Hubble Ultra Deep Field from @NASAHubble
See: https://t.co/VR0aMNal9F pic.twitter.com/ZVqZqoHBJW
“Nous présentons aujourd’hui notre nouvel article : ‘La lumière manquante du champ profond de Hubble’. On a découvert des milliers de millions d’étoiles qui étaient cachées dans les versions précédentes de l’image la plus profonde de l’Univers, le champ ultra-profond de Hubble, prise grâce au télescope Hubble de la Nasa.”
En 2012, la caméra à grand champ du télescope spatial Hubble (fruit de la collaboration entre la Nasa et l’Agence spatiale européenne) parvenait à prendre l’image la plus profonde d’une portion du ciel, alors surnommée “le champ ultra-profond de Hubble”. Cette image résultait de l’association de plusieurs centaines d’images prises sur 230 heures d’observation.
Si le photomontage avait alors ému la planète des amateurs et professionnels d’astronomie, certains chercheurs continuaient à travailler les images du télescope Hubble afin d’avoir accès à des informations toujours plus précises. Depuis trois ans, l’Institut d’astrophysique des îles Canaries travaillait donc à l’optimisation de sa technique d’association d’images individuelles, qui ne permettait pas de détecter les objets faiblement lumineux :
“On a repris les archives de nos images originales, telles quelles, prises par le télescope spatial Hubble, et on a amélioré le processus d’association, afin d’atteindre une qualité d’image permettant de voir non seulement les petites galaxies les plus lointaines mais aussi les régions étendues autour de plus grosses galaxies”, explique Alejandro Borlaff, chercheur à l’Institut canarien.
Ces techniques améliorées d’affinage et de traitement de l’image ont permis d’éclairer des zones que les images précédentes gardaient plongées dans l’obscurité. Cette lumière retrouvée a permis aux astronomes de réévaluer la taille de certaines galaxies, dont le diamètre de certaines était deux fois plus grand que ce qui avait été mesuré auparavant.
These Luminance-RGB images represent in color the brightest regions of galaxies (with large amounts of stars) and in B&W the dimmest regions of them. The vast majority of these regions were previously invisible. Left: Our new images, Right: The previous (XDF) version of the HUDF pic.twitter.com/gtiMWI4dHC
— Borlaff (@asborlaff) 24 janvier 2019
“Ces images à luminance RVB représentent en couleur les régions les plus lumineuses des galaxies (où il y a énormément d’étoiles) et en noir et blanc, les régions les plus sombres. La grande majorité de ces régions étaient auparavant invisibles. Sur la gauche, se trouve notre nouvelle image, sur la droite, la version précédente du champ ultra-profond de Hubble.”