Le mois de mars réserve souvent de belles surprises aux Californiens et aux touristes en goguette dans les déserts du Golden State. Pendant une période à cheval sur l’hiver et le printemps, des pluies arrosent parfois les terres arides, faisant bourgeonner des petites graines de fleurs sauvages dispersées çà et là par le vent, provoquant un “superbloom”, une fleuraison spectaculaire en zone sèche.
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C’est ce qu’a connu dernièrement Lake Elsinore, une petite ville située au sud-est de Los Angeles, dont les abords se sont récemment couverts de milliers de coquelicots multicolores. Attirés par ce paysage d’exception, de nombreux visiteurs se sont pris pour des instagrameurs d’un jour, profitant de cette flore inespérée pour fleurir leurs réseaux sociaux.
Malheureusement, cet engouement a rapidement porté préjudice à cette terre succinctement fertile. Comme deux ans auparavant à Anza-Borrego, la foule de personnes venues se prendre en photo a fini par piétiner les fleurs et obstruer la circulation des routes alentour. La municipalité a donc pris des mesures, notamment en fermant plusieurs accès au site, afin de préserver la nature, précise L’Est républicain.
Si certains internautes dénoncent le massacre à grand renfort de hashtags (tels que #PoppyApocalypse), les apprentis modèles continuent de pulluler. Après l’émoi des habitants de la rue Crémieux, poussés à bout par le passage constant de jeunes gens venus poser devant leurs façades colorées, cette nouvelle histoire témoigne des désagréments que peut parfois causer Instagram.