Pour ce numéro de la version italienne de National Geographic, le magazine a choisi une photo d’Alessandro Barteletti prise avec un vieil appareil photo et la lampe led d’un iPhone.
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Pour la couverture du National Geographic Italia de ce mois-ci, le magazine a choisi un cliché peu commun du photographe italien Alessandro Barteletti comme l’explique le site Peta Pixel. En effet, ce dernier travaille depuis des mois sur un essai photo avec Paolo Nespoli, le premier astronaute sexagénaire à être engagé dans une mission de six mois. Après s’être entraînés dans de nombreux centres à travers le monde, les deux hommes ont embarqué à bord d’un simulateur de fusée à Star City (Moscou) en Russie.
En photographiant son sujet, Alessandro Bartelli a fait face à de nombreux obstacles. En pleine séance photo, les lumières se sont éteintes et on frappait à la porte du simulateur pour indiquer que le shooting était terminé. Souhaitant faire encore quelques images, le photographe a dû improviser avec les moyens du bord en un minimum de temps. Ses lumières étant à l’extérieur du simulateur, il a eu la brillante idée d’utiliser son iPhone pour éclairer son sujet. Il a activé le flash led en mode lampe torche puis mis le téléphone entre deux panneaux près de l’astronaute créant une lumière parfaite pour ce cadre étroit. Il raconte à DPreview :
“Je suis entré dans le Soyouz – la navette – avec mon Nikon D3 et un grand-angle, prêt à prendre en photo Paolo, quand soudain, quelque chose d’incroyable s’est produit : les lumières se sont éteintes, tout était sombre, et on frappait de l’extérieur pour me dire qu’il ne me restait plus qu’une minute. Je ne savais pas quoi faire, c’était le cadre parfait pour prendre LA photo. À l’extérieur du vaisseau j’avais des lumières led, mais je savais qu’une fois sorti, on ne m’aurait plus laissé entrer.
J’ai eu une idée à ce moment-là, une de ces idées folles qui ne te traverse l’esprit que quand tu es dans une situation désespérée. J’ai pris mon téléphone, le seul appareil électronique que j’avais en ma possession, et puis j’ai allumé le flash.”
Pour le photographe, interrompre le shooting n’était pas une option envisageable, et il a eu bien raison, car c’est cette photo que le magazine a choisie pour faire sa couverture du mois de juillet. “Je n’arrive pas à croire qu’ils aient choisi une photo qui n’avait pour seul éclairage que le flash d’un iPhone, prise avec un vieux Nikon D3 vieux de dix ans.” Une belle leçon de vie qui nous montre que c’est souvent grâce à des contraintes qu’on trouve les meilleures idées.