Promouvoir le naturel et l’acceptation de soi, c’est la nouvelle mouvance qui s’installe auprès d’influenceur·se·s britanniques (et ça fait du bien). On la doit en partie à la maquilleuse et mannequin Sasha Pallari qui, en juillet 2020, a lancé le hashtag #FilterDrop pour promouvoir l’authenticité sur les réseaux sociaux. Des femmes du monde entier se sont mises à partager leurs portraits au naturel.
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Très vite relayée par d’autres influenceur·se·s, politicien·ne·s et célébrités, cette campagne est arrivée aux oreilles de l’Advertising Standards Authority (l’organisme d’autorégulation de l’industrie de la publicité). Dorénavant, les influenceur·se·s beauté ne pourront plus utiliser de filtres pour leurs collaborations avec des marques de cosmétiques.
Devenus monnaie courante pour les publicités, ces filtres Instagram altèrent les traits d’un visage et sont considérés comme mensongers lorsqu’il s’agit de faire la promotion d’un produit. Dans une ère body positive où la transparence est nécessaire et où la représentation se doit d’être honnête, ces outils sont de moins en moins acceptés par le public. Jugés fallacieux, les filtres promeuvent en effet des résultats trompeurs auprès des potentiel·le·s client·e·s. On espère que ce mouvement gagnera un jour la France.