En 2012, Kodak déposait le bilan, n’arrivant pas à suivre la vague de la photographie numérique. Son nombre de salarié·e·s dégringolait une pente dangereuse et la firme tentait alors de sortir la tête de l’eau en se concentrant sur la vente de brevets. En dix ans, les choses ont bien changé et la société a connu un retournement prodigieux. Elle est parvenue à sortir de ses affres, notamment grâce au regain d’intérêt pour l’argentique.
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Redevenues cool dans les années 2010, les pellicules sont devenues l’apanage d’une partie des jeunes générations en quête d’un grain à l’apparence plus authentique, aux antipodes de l’attrait de leurs parents pour les merveilles offertes par les appareils numériques.
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Leur demande en constante hausse, couplée à l’inflation, au manque de main-d’œuvre, à la hausse du prix du pétrole et des transports, place Kodak dans une situation nouvelle : elle ne parvient pas à suivre la demande de sa clientèle. “La demande des clients, notamment concernant les pellicules 35 mm, a explosé ces dernières années”, a détaillé Nagraj Bokinkere, vice-président de la production de pellicules chez Kodak.
Ces 18 derniers mois, l’entreprise a embauché “plus de 300 personnes” et cherche à “en embaucher davantage” afin de coller à ces demandes accrues en photo autant qu’en cinéma, note Les Numériques. La preuve que malgré la dégringolade du monde, les photographes en herbe veulent continuer à créer ?
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